Voilà
bientôt 20 ans que Therion sévit et ce n'est pas finit,
voici venir « Gothic Kabbalah ».
Après « Atlantis Lucid Dreaming » en 2005,
petit mix de « A'arab Zaraq Lucid Dreaming » et «
Crowning Of Atlantis », pour bien suivre l'histoire Therion, leur
récédive ne c'est pas fait attendre, car « Gothic
Kabbalah » sortira début janvier.
Moi qui suit perdu désormais dans les appelations, gothic, black,
death, tant le paysage de cette scène a évolué
en 10 ans, je ne sais plus vraiment ce que j'écoute et les puristes
vont sûrement vouloir me crusifier.
Néanmoins je retrouve dans cet album les racines du black et
par delà du gothic, comme on dit maintenant. Dès la première
écoute je me suis souvenu des premiers samplers Metallian que
je glissais avec frénésie dans ma platine pour découvrir
avec émoi un univers bariollé. Pour moi Therion représente
vraiment les premiers souffle du black, un heavy lourd et mélodique,
mélangé avec un trash death speed et rageur, le tout avec
deux voix en comlplainte, l'une féminine et l'autre masculine,
se répondant comme au thêatre ou plutôt en comme
dans un opéra noir. Certes à lépoque les parties
death était vraiment du death, « Gothic Kabbalah »
se veut plus trash-heavy, mais l'ambiance est là avec cette orchestration
très prenante. Cet album me réconcilie un peu avec cette
scène que j'ai délaissé longuement, quand les mecs
se sont mi à remplacer les filles au chant aïgue et que
les tempos ne restaient qu'en galo de chevaux !!
Bref, Hannah Holgersson et Katarina Lilja deviennent des piéces
maîtresse de l'univers Therion, prennant une place incontestable
dans les compositions de Christopher Johnsson, « Gothic Kabbalah »
redonne espoir, comme quoi, certains n'ont pas oublié leurs racines,
et ça fait bien plaisir.
Kronik O.S.
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