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5th Avenue South
Back
in the seventies !!!
Où plutôt fin des années 60, devrais-je dire, car
Tokyo Sex Destruction, nous permet de nous retrouver dans les "
Psychadelic Years ", dans la meilleur tranche de cette époque
1966-1969.
" 5th Avenue South " est un petit bijou de power-psyché-rock,
les catalans ont trouvé leur créneau, faire renaître
le rock-psyché. Attention, la période 1966-1969 était
une période énervé ou le rock a atteint des sommets
et s'est permit toutes les dérives, ne pas confondre avec le
" Flower Power " moue de l'après 70. A entendre "
5th Avenue South ", on se croirait écouter un Rare Earth
ou un Ultimate Spinach énervé, ou quand les blancs mélangeaient
le rock avec le groove, quand ils signaient sur les légendaires
labels Blacks comme la Motown.
Si le groupe se revendique des influences de MC5 (les quatre membres
ayant d'ailleurs pris des pseudos avec le nom de Sinclair comme John
Sinclair le manager du MC5), dans " 5th Avenue South ", on
ressent nettement l'influence de groupes plus psyché comme Rare
Earth, The Sopwith Camel, The Amboy Dukes, The Lemon Pipers, The Electric
Prunes ou Kak et tous les groupes qui sont les ancêtres du Noise
rock. Pour un troisième album, Tokyo Sex Destruction aligne huit
titres très impressionnants de vérité, une immersion
dans le monde du psy-rock très réussi, tant l'énergie
est présente tout en gardant le côté fou et planant
de cette époque, une véritable réussite. Ils va
cependant être dommage que ce groupe ne soit comparé qu'à
du MC5, ou à du The Hives (qui na rien a faire en psy-rock) tant
leur approche de cette musique couvre l'ensemble du registre de ce courant,
c'est un véritable condensé des années psychadélics
en quelques morceaux. Oulalalaa, la cover, on ne pouvait pas passer
à côté, donc un petit mot sur la cover, qui là
encore est parfaitement dans le goût de l'époque (ils n'ont
rien laissé au hasard) avec se lettrage " Bubble Wave "
coloré, un vrai retour en 1969, ça y est, avec le son
plus l'image, je suis sûr de l'époque, c'est 1969. Pour
finir, faites vous donc plaisir, découvrez un vieux style avec
du nouveau, ou comme moi, replongez dans vos skuds poussiéreux
aux parfums de Ganja, ou pour les plus jeunes dans les vinyles de Papa
Kronik
O.S.
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