Comme si Gwen Stephani chantait " appetite for destruction "
de Guns n'roses, Vanity ink fait dans le rock n'roll fier et authentique
avec une voix féminine. C'est frais et direct, pas de choses
compliquées, ni de tourneries instrumentales progressives, ils
vont à l'essentiel sans être trop basique. Vanity ink vient
de Finlande, et pas de Suède ; pourtant c'est la même école
hard rock mélodique. On croyait le suédois définitivement
maître en la matière : backyard babies, hellacopters, etc.
Ces cinq finlandais en profitent aussi pour mettre quelques relents
punks en provenance direct de Joan Jett ou des New York Dolls. Toujours
rock et jamais méchant, ce " more senseless ramdom behaviour
" est un pur album à l'américaine : ils cherchent
le hit sur quelques tires comme " smell the party ", "
a song on the B side ", " everybodymoveeverybodygethurt "
ou " rock n'roll ", s'essaient aux ballades et jouent une
seule fois l'agression sur " oh sue ". Ces onze titres s'enchainent
très bien sans linéarité, certains groupes jouent
la même chanson sur tout un album, Vanity ink en joue trois ou
quatre et c'est déjà pas mal. C'est du rock positif directement
influencé par le rock US des années 80. Poison, Motley
Crue, le vieux Guns n'Roses et tous ces groupes vintage à belles
crinières ont apporté leur pierre à l'édifice
du rock et Vanity ink n'est qu'une preuve de plus pour dire que l'Europe
du nord a vraiment un savoir-faire indéniable dans ce domaine
et que ce n'est pas uniquement une réserve à bombasses
blondes et à meubles montables en kit.
Kronik
Franck
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