Neuvième album de Weezer "death to false metal", à
l'horrible pochette sûrement conçue par les témoins
de Jehova ou par quelques amis scientologues, est composé essentiellement
de morceaux n'ayant pas trouvé leur places dans les précédents
albums. Ça sonne comme une grosse invitation à écouter
une merde mais au final c'est une bonne surprise si on a aimé
au moins une fois Weezer dans sa vie. Beaucoup plus accessible que la
trilogie " alone : the home recordings " de Rivers Cuomo,
" death to false metal " a une vraie prod et un vrai son qui
font sonner ce mélange comme un album conci. C'est le deuxième
disque original de Weezer cette année, " Hurley " est
sorti il y a deux mois chez epitaph ; alors dernière mesure contractuelle
pour DGC, le doute n'est pas possible. Rivers Cuomo prouve encore que
c'est un écriveur de chansons acharné, au bout de toutes
ces années il arrive toujours à sortir quelques trucs,
quelques chansons qui valent largement le coup. Depuis presque vingt
ans de carrière, ils sont passés de petits prodiges pop
de la planète à méga-groupe qui m'importe peu.
A sortir trop d'albums similaires, ils ont soulé tout le monde
sans jamais changer de recette musicale. Mais il se produit toujours
un petit miracle avec un album de Weezer ; à chaque fois on dit
: " un nouveau Weezer !
houai je m'en fous. " et on
l'écoute, et on tombe sur des petites perles mélodiques.
En bref c'est un assemblage de morceaux issus de différentes
sessions mais ça sonne comme du Weezer en forme ; très
loin de l'agaçant duo avec Lil Wayne sur " raditude "
en 2008. Il faudrait maintenant une chose : qu'ils viennent jouer en
Europe plus souvent.
Kronik
Franky
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