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Ils viennent
de Neuchatel en Suisse et œuvrent dans les bonnes œuvres grindcore
et hardcore depuis 2000. Dès le début, en ultra-fans de
musique extrême, ils faisaient un grind méchant façon
Napalm Death ; ils sortent l'ep " feed the masses " puis "
grindcore deluxe ". Au fil des années ces lascars ont pris
de la bouteille et de la technique, leur grindcore devient hardcore
cinglé teinté de math-rock.
En clair, c'est puissant, c'est technique, c'est rapide, c'est violent
et surtout c'est complètement barré. Réservé
à un public averti, Yog fait un punk metal de schizophrène
aux rythmiques asymétriques et effrénées et aux
plans de guitares improbables ; ne cherchez pas un slow ou une petite
ballade pour gonzesses, bien sûr il n'y en a pas, à croire
que le chanteur veut définitivement se niquer les cordes vocales,
il en sort des sons incroyables. Rappelant Dillinger Escape Plan, Yog
livre un album extrême peu évident qui ne laisse pas indemne,
vous vola prévenu.
Kronik
Franky
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