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Un coup
d'il sur la pochette et hop, le ton est lancé. "David
versus Corporate Society". Packaging noir, photos qui donne l'impression
d'une vie accélérée.
Lancement du Cd et l'impression de la pochette est bien respecté,
puisque ici on se trouve en face d'un pure son hardcore (dans le vrai
sens du terme). Pas de problème de souk à ripa ou de nichon
des copines. Defdump sort de la Belgique pour montrer leur colère
face au monde. Les morceaux s'enchaînent sans une seule baisse
de fureur. Leur message: "respecting life in all its forms".
De Unfertility à Siren Song aucun répit. Seulement peut
être une fin parlée pour repartir avec encore plus de rage
sur Message to the outside world. Ce morceau d'ailleurs montre la capacité
musicale du groupe, la hargne se mélange agréablement
à un coté un peu plus mélodique par moment. Charel's
theme a quelque chose d'oppressant, comme le martèlement de ton
cerveau par le burinage intensif d'une colère, ou plutôt
d'une néfaste constatation sans limite.
Ce qui d'ailleurs n'a comme effet que de mieux nous plonger dans David
versus Corporate Society, qui achève la première partie
de l'album. On reste scotché durant toute l'écoute de
ce titre, prenant intense et directe. Durant ces sept premiers titres
il n'est pas difficile de constater qu'on est face à une autoproduction
de qualité. Du gros son, une bonne batterie, une guitare et une
basse sans reproches et surtout un chant apocalyptique.
Ensuite viennent les bonus tracks sortient tout droit du premier EP
de Defdump "Circle's Closing". Peut être connu par certains,
mais qui mérite sincèrement d'être découvert
par les autres. En tout cas ils ne font pas défaut aux 7 premiers
titres, ni au niveau de la production, ni au niveau de la composition.
Avec un petit coup de cur pour Pulse. Un caractère un peu
plus groove se laisse percevoir sur Schemes qui ne manque pas d'attirer
l'oreille dans ce chaos sonore que nous délivre Defdump tout
au long de cet album. Circle's closing cloture le cd.
Kronik Roro
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