Mad Caddies Interview

Cette interview a été réalisé au Ninkasi Kao le 19 Mai 2003. Fred (Keep Out) et moi avons renconter Mark Iversen le bassiste.
Mark (M), Fred (F), Old School (OS)

F - Peux tu nous dire quelques mots sur le FAT TOUR dans les pays ou vous avez joué ?
M - Ca se passe super bien, on a fait une semaine en Angleterre, pareil en Allemagne, on a joué en Belgique, en Suisse…c'était vraiment super et beaucoup de concerts se sont faits à guichet fermés car toutes les places avaient été vendues !

OS - A propos de " Just One More " : quel est pour toi le symbole de la pochette du CD ? Est-ce que cela représente PARIS ?
M - Non, en fait, on a voulu représenté un peu le New York des années 20 ou peut être un club de jazz à Chicago. On est des gros fans de cette période…

F - Est-ce que les 2 personnes de la pochette représentent les 2 gars que l'on peut retrouver sur " Duck and Cover " et " Quality Softcore " ?
M- Tu sais ce qui est marrant ? Quand on a fait la pochette on y pensait même pas ! C'est une coïncidence en fait ! Mais on dit " oui, c'est eux " à toutes les personnes qui nous posent cette question ! (rires)

F - Le nouvel album est un retour aux sources, un retour à vos premières aspirations " jazzy - ska - reggae - rock "…est-ce que vous êtes nostalgique de vos premiers CDs ?
M - On a essayé de revenir a 4 ou 5 ans en arrière avec des chansons à la fois influencées par le punk et le reggae donc oui c'est un peu un retour aux sources.

F - cet album est-il également le moyen de se démarquer des autres groupes de punk rock actuels ?
M - Oui énormément. Car je pense que, que ce soit en Europe ou aux USA, on appartient à la catégorie " ska punk " mais je ne pense pas que notre groupe en fasse vraiment partie. Quand tu prends un groupe comme REEL BIG FISH, c'est du ska, et ce n'est pas intentionnel de notre part d'essayer de se démarquer des autres groupes. Mais ça nous plaît d'être un peu différent, enfin j'espère.
F - Cet album est donc vraiment différent de votre précédent CD " rock the plank "…quelles types de critiques aviez-vous eu pour cet album ?
M - On a travaillé différemment sur cet album : il y a eu beaucoup de changements de line up, on a eu deux différents batteurs…On ne l'a pas fait en collaboration car chacun a enregistré sa partie sans les autres.Je n'aime pas cet album, je ne peux même pas l'écouter. Le réaliser n'a pas été un effort commun.
OS - Pour " just one more " vous avez travaillé avec BRAIN MANN (accordéons et autres instru, ndr), comment s'est passé la collaboration ?
M - En fait, je ne l'ai jamais rencontré ! Tu sais, il y a une groupe appelé "OINGO BOINGO" (pas sûr que ce soit la bonne écriture !ndr), qui est un de nos groupes préférés d'ailleurs, et on a enregistré l'album a santa barbara, là ou vie BRAIN, un des membres de ce groupe. Et donc il est venu un après midi pour enregistrer les instruments de 2 chansonset c'était un jour où je n'étais pas là. Donc je ne peux même pas te dire comment s'est faite la collaboration ! (rires)
F - Brian (batteur de MAD CADDIES, ndr) a joué dans un groupe qui s'appelait JOYSTICK. Brian n'est pas là mais peux tu nous en dire plus sur ce groupe dont il a fait partie ? existe-t-il encore ?
M- C'est marrant car JOYSTICK est l'ancien groupe de BRIAN, et le chanteur de joystick c'était Zach, le cousin de l'ancien guitariste des Mad Caddies ; et il y a 2 ans j'ai été absent du groupe pendant quelques mois et le gars qui m'avait remplacé c'était John le bassiste de JOYSTICK. Les 2 groupes se connaissaient bien donc mais ils ont splitté en 1999.
OS - Vous avez joué quelques fois en France : quel est l'endroit que vous avez préféré ?
M - On a pas joué à Paris depuis un bon moment ! Il y a Bordeaux, quelques clubs mais je ne me rappelle plus des villes…En tout cas, j'ai très hâte de retourner à PARIS
OS - Penses-tu que les fans français sont plus réceptifs à votre musique que les fans américains ?
M - Tous les pays sont plus réceptifs que n'importe quel public aux USA ! C'est le cas pour le Canada et l'Angleterre notamment. Mais aux USA, tu as 30 groupes qui jouent toutes les nuits, les groupes se succèdent les uns après les autres…Ici c'est différent, les groupes américains ne viennent qu'une foi ou deux par an alors la foule est plus attentive.
OS- Quel sens donnerais-tu au fait de jouer du punk rock en 2003…
M - On est pas du tout un groupe engagé politiquement parlant, nos chansons sont synonymes de fête " good time happy music "…J'ai mes propres opinions politiques mais je ne vais pas les partager avec ceux du groupe, on joue de la musique pour prendre du bon temps.
F - Que penses-tu de l'émergence de la nouvelle scène punk rock (good charlotte…)?
M - Ca me fait mal au ventre ! C'est comme les Backstreet Boys avec des guitares ! C'est comme les idoles des jeunes en 70, c'est comme Britney Spears…dans 2 ans on entendra plus parler d'eux. C'est dur d'écouter et aussi dur de regarder...
OS - Penses-tu que ce type de groupe peuvent apporter de nouveaux fans aux MAD CADDIES ?
M - La seule chose positive avec ces groupes, comme Blink 182 que je n'ai jamais aimé, c'est que lorsqu'ils donnent des interviews, ils parlent de leurs influences et citent des noms de groupes punks comme Lagwagon par exemple et ça peut ouvrir des portes à certains kids.

F - Connais-tu des groupes de la scène européenne ?
M- On a fait quelques gros festivals comme le BIZARRE FESTIVAL en Allemagne et quelques en Angleterre mais je ne sais plus le nom des groupes…On ne restait pas assez longtemps pour se lier d'amitié avec eux. Il y a SNUFF mais ils étaient chez FAT donc c'est pas dur à trouver…
F - TERRORGRUPPE ?
M - On a tourné avec eux en 2000 pour le DECONSTRUCTION TOUR…
F - Je dis ça car une de vos chansons (" contraband ") apparaît sur la double compilation qui rend hommage à TERRORGRUPPE…
M- Oui "aggropop "… mais on a juste tourné avec eux, c'est tout.
OS- Si tu avais quelque chose à dire à la nouvelle génération ?
M - Lisez autant que vous pouvez, faites vous votre propre opinion, ne soyez pas ignorant…

Interview Fred & O.S.
Traduction par Fred

Cette interview sera dans le numéro 4 de Keep Out Zine





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