Report - Hellfest 2006 - Clisson


AS I LAY DYING : la découverte
Je n'avais jamais posé l'oreille sur ce groupe, plutot n'avais jamais eu l'occas. Je m'attendais à quelque chose de pas original. Ce fut le cas, mais j'ai la preuve qu'un groupe peut faire une musique pas des plus originale mais rudement efficace. Ce fut aussi un des seuls qui su tenir la grande scène du début à la fin. 40 minutes d'un set compacte et mélodique qui fut parfait pour décrasser les oreilles en début de samedi.

MADBALL : la claque
Les Maîtres du NYHC ont mis la barre à un niveau si élevé qu'il en est devenu inateignable pour les 2 groupes qui les suivaient. Un Freddy courant d'un bout de la scène à l'autre, un basse-batterie ravageur et une précision chirurgicale à la 6 cordes. Du hardcore, du groove, du partage, de la sueur...
Du bonheur.

Benny



SOULFLY :
claque
J'ai vu Max et sa bande deux fois cette année, et il n'y a pas à dire, les morceaux de « Dark Ages » sont énormes en live, il y a vraiment la puissance d'antant dans ces riffs là !!!!
Soulfly et Max c'est vraiment du métal, un concert comme celui du Hellfest, remet les choses en place, un déluges de gros riffs, le métal c'est ça, Max est le monsieur du Métal.

MOTÖRHEAD : claque
A trois comment arrivent-ils à avoir autant de puissance, phénoménal, Lemmy c'est le père du rock et j'avais une question pour Lemmy : « Do you think that Motörhead could be more louder??” et bien il m'a donner ça réponse sur scène : OUI !!!!
Motörhead c'est trop énormmmme !!!

RAISED FIST : claque
Un concert d'une puissance surprenante pour un groupe de hardcore, une énergie folle, comme à son habitude, Raised Fist a fait une bien belle prestation, avec eux on est jamais déçu. Le nouvel album est certes différent et a déstabilisé certains fans, mais en live, ces morceaux font toujours aussi mal, Raised Fist reste Raised Fist , une bonne grosse claque.

IGNITE : claque
L'un des groupes du moment, une voix, des morceaux de dingue, un album de fou « Our Darkest Days », peut-être l'un des meilleurs albums de l'année, Zoli tient sa voix à merveille, un pur chanteur, qui en plus à des choses à dire. Nous avons la chance en tant que média de rencontrer certaines personnes, Zoli en a fait partie, et il est derrière comme sur la scène aussi proche, c'est souvent le cas avec les groupes de hardcore, ils se prennent pas la tête, et ils ont un vrai discours, et donnent tout sur scène.

MADBALL : claque
Pour sûr MA CLAQUE de cette année, j'avoue, je suis fan, et bien ce concert est sûrement l'un des meilleurs de l'année, une prestation énorme, un son énorme. Freddy a prit un charisme impressionnant sur scène, avec comme toujours un respect et une ouverture d'esprit dans ses textes et son échange avec le public. Plutôt habitué des petites scènes, en deux ans, et en ayant parcouru le monde avec l'album « Legacy » ils ont pris une ampleur et savent désormais jouer sur tous types de scènes, comme il nous l'a dit lors de notre interview. Et bien les Madball ont fais une prestation d'anthologie, et pour dire ça, c'est que j'en ai vu des concerts de Madball. Je penses que beaucoup de gens ont découvert Madball au Hellfest et ont aussi découvert ce que veux dire « Hardcore » et l'esprit New Yorkais. Peut-être qu'en France on va enfin comprendre la vérité sur le hardcore, et comprend que le hardcore c'est le respect...

LEEWAY : découverte
un groupe dont tous les hardcoreux d'une certaine génération parlent, un groupe athypique par son chant. Un chanteur qui donne tout, sautant de partout, une prestation scènique qui ne peut pas laisser indifférent, un bon hardcore old school. Cette reformation vient du coeur, Eddie Sutton, le chanteur nous en a longuement parlé, un témoignage plus qu'une interview, si il y a une rencontre dont on se souviendra longtemps dans celles que nous avons eu au Hellfest cette année, c'est Leeway et Eddie.

GBH : découverte
Enfin !!! Je les ai vu !!!
Et oui ça faisait un moment que je voulais voir les GBH, l'autre formation leader du punk, et bien voilà c'est fait, une bien belle prestation pour ces anciens de la scène, ça fait chaud au coeurs de voir qu'ils sont toujours là et qu'ils le font savoir de bien belle façon.


O.S.



Première précision, je débarque sur le site du Hellfest avec une connaissance des groupes à passer quasiment nulle hormis quelques têtes d'affiches bien entendu, donc autant dire que les découvertes seront nombreuses.

Pour la liste des claques, je vais dire Danko Jones, Boysetsfire, Soulfly pour n’en choisir que trois.

SOULFLY, groupe que j ai écouté durant pas mal de temps et que j ai délaissé au fur et à mesure mais de voir Cavalerra et les autres en live m’a redonné l’envie de réécouter cette musique. Une heure de musique avec le sourire de Cavalerra, une intensité et une énorme prestance sur scène m’a vraiment réconcilié avec ce style de musique.

Ensuite, DANKO JONES entre en scène un œil bandé, lui donnant un air de pirate de la planète rock’n’roll! Prestance scénique démesurée flirtant avec la démago, une hargne pour haranguer la foule et un rock endiablé lui donnent le titre de roi du garage rock ! Ce cher Danko se permettra même le luxe d’accompagner Motörhead le temps d’une chanson.

BOYSETSFIRE, jamais vu auparavant et quelques appréhensions quant au choix de leur set aux vues de leurs derniers albums. Au final un set puissant qui se fond très bien dans le festival, une énergie immense dans le jeu de scène mais un temps de jeu écourté à cause des retards.

Au tour des découvertes, pour la plupart des « petits groupes », Sna-fu, Cortez, Amen Ra.

Sna-Fu pour son style à la Refused et pour l’énergie dégagée, Cortez pour son coté minimaliste (guitare, batterie, voix) et Amen Ra pour un jeu de scène prenant à la limite de nous mettre mal à l aise et sa musique proche de groupe comme Envy par exemple. Mention spéciale à Mad Sin pour son psycho punk !!

Au final, le Hellfest 06 fut une très bonne expérience, un moment partagé avec des gens supers mais si prochaine édition il y a, peut-être qu'une ouverture plus grande aux autres branches de la musique extrême serait intéressante !

Benji



MADBALL : claque
Contrairement à d’autres chez Hammerock, je ne fais pas parti des fans inconditionnels des ces vétérans du N.Y.H.C. Pourtant j’ai été amené à les voir à plusieurs reprises et ce fut chaque fois un réel plaisir. Un concert de Madball c’est l’assurance de passer un bon moment, encore une fois, le groupe n’a pas failli à sa réputation de rouleau compresseur et a su tenir cette immense scène de fort belle manière.

RAISED FIST : claque
J’ai découvert les Suédois il n’y a finalement pas très longtemps, mais depuis que j’y ai jeté une oreille, je ne m’en passe plus. J’attendais donc ce concert du Hellfest avec une impatience énorme. Une bonne performance, énergique, intense, des compos imparables et en guise de conclusion le magnifique « Breaking Me Up » histoire de finir de nous convaincre que Raised Fist est un putain de groupe !

IGNITE : découverte
Je crois avoir assisté à la fin d’un de leur concert il y a quelques années en Suisse mais rien ne m’avais particulièrement marqué. J’avais donc brièvement entendu parlé d’Ignite. Sur les conseils de mes camarades j’ai donc pointé le bout de mon... nez à leur concert et je dois dire que je me suis prie une tarte monumentale. Zoli, chanteur de son état, est absolument impressionnant de perfection à l’instar des autres membres du groupe... Depuis, leur dernier opus « Our Darkest Days » tourne en boucle chez moi. Un très grand cru de cette année 2006.

GOJIRA : claque
Il m’était impossible de rater ce show de Gojira. Peut-être ne suis-je pas des plus objectifs lorsqu’il s’agit de parler des landais, mais encore une fois ils ont su conquérir le public avec un set plutôt brutal et sans répits. Le public leur rend bien et s’était même limite émouvant de voir un accueil si chaleureux, j’en ai encore la chair de poule rien que d’y penser.

LEEWAY : découverte
J’ai découvert Leeway il y a très peu de temps. Rigolo quand on sait que se groupe existe depuis 1984. J’avais donc l’intention de faire ma séance de rattrapage au Hellfest. Le groupe délivre un set énergique et on retiendra surtout la performance limite déjantée de son chanteur, Eddie Sutton, qui monte sur les HP de côté de scène, se vautre sur le sol à force de courir comme un malade dans tous les sens. Je me suis dit que ce mec là était vraiment « perché », la rencontre qui s’en est suivi m’a vite démontrée le contraire, et restera mon souvenir d’interview le plus marquant à ce jour.

Manu




Des rythmes syncopés à la Meshuggah, un son énorme, une alternance chant clair/chant hurlé maîtrisée avec une facilité déconcertante… Il ne m’en fallait pas plus pour tomber sous le charme des Hollandais de Textures. Leur set m’a fait forte impression et leur demi-heure de jeu m’a paru bien trop courte.
A revoir très vite en tête d’affiche !!!

Nulle trace de sacrifice de bouc sur la Main Stage pendant la prestation de Satyricon (certaines mauvaises langues ont dû être déçues…), juste un très bon groupe mené de main de maître par le charismatique Satyr. Ils délivrent un Black Métal différent de ce que j’ai l’habitude d’écouter ce qui n’est pas pour me déplaire. D’ailleurs, signe qui ne trompe pas, leur dernier album « Now, Diabolical » tourne en boucle chez moi depuis le Hellfest.

Tout comme ses compatriotes de Kruger l’an dernier au Fury Fest, Cortez m’a charmé
avec son post hardcore. Les morceaux, très bien ficelés, créent en une petite demi-heure une ambiance prenante qui ne s’éteindra qu’avec les dernières notes lâchées par le trio suisse. Un régal.


Estelle





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