17 / 18 / 19 Juin 2016 - Clisson - France



 

Arrivée comme à notre habitude le jeudi, on récupère les pass et on boit notre petite pinte de skoll au bar du camping.
Vous verrez que pour l’ensemble des festivaliers de cette année la phrase précédente comporte deux mots magiques « Pintes » et « Skoll », oui car comme beaucoup, c’est la dernière fois que j’en ai vu de tout le festival. Il paraît que certains on vu de la Skoll vers les bars des Main Scènes mais ça reste une rumeur, quant aux Pintes sur le site c’est une espèce menacée et le pichet sera de rigueur sur les 3 jours.  Bref, nous concluâmes  ce « before the day » par notre traditionnel barbeku ( big up Gaêt), nous préparâmes le matos et zouuu un dernier dodo avant la guerre.





Vendredi 17 Juin 2016




Sur les Starting dès le vendredi, j’attaque par la Warzone et « oOh » ...surprise, je découvre la toute nouvelle Warzone avec sa colline et son espace nourriture tout beau, tout design, tout neuf. ET là Wouhaou l’effet la classe du bordel avec au milieu la statue de mon Lemmy et même un sanctuaire pour les derniers hommages à mon Papy, le Papy de tous les métalopunk ! Même la scène à fait un ¾ de tour ce qui d’emblés va rendre l’accès plus facile me dis-je, ça c’était sans imaginer la nouvelle jauge, mais ça on en reparlera dans les points noirs du Fest.
 
Tout commence donc avec Harm’s Way dont j’ai entendu pas mal de bien et que je découvre aujourd’hui. Dans un hardcore rugueux, ils balancent bien le bordel  c’est plutôt efficace avec mister bodybuild au taquet, une bonne mise en bouche (comme dirait Pamela) pour commencer le festival.


Pas le temps de traînasser, (oui faire des photos en festival ce n’est pas un truc de faignasse) il y a du lourd qui enchaîne sur la Maine et sur la Valley !!!!  Voilà mon premier gros dilemme du festival avec Nashville Pussy et leur terrible rock ‘n’roll façon Lemmy et Wo Fat et leur desert rock psyché à la wah-wah d’Hendrix !
Par leur rareté en terres Françaises Wo Fat gagne et parce que c’est des fils d’Hendrix et que Hendrix, je ne le redirais jamais assez c’est Dieu. Oui Dieu, mi indien, mi black, Hendrix is the electric god !
D’ailleurs son road Guitoune et premier disciple était juste Lemmy notre Papy  à tous. C’est donc les Texans de Wo Fat qui débaroulent le matos « dans ta face » parce que oui il faut le dire avec Wo Fat tu pars loin mais loin. Avec leur morceaux limites instrumentaux, les 3 lutins presque barbus et chevelus te font décoller méchant, et cela même sans avoir au préalable était imprégné de quelconque substances, d’ailleurs pour ma part ce n’était pas le cas et le trip fût très inspiré de bonheur et de joie, rien de tel pour bien commencer le fest. J’en profite pour faire un big up aux gens de la prog, qui une fois encore nous mettent des groupes, certes pas les plus connues mais qui sont de sérieuse qualité, et deviendront des références (dans l’idée, posez une oreille sur  Tia Carrera, Valley Of The Sun, Pharaoh Overlord, Black Bombaim, The Crystal Caravan, Stoner Train et Sasquatch, je les veux bien tous sous la Valley pour 2017 ^^).





Après ce bon stoner direction les Maines maintenant pour les Shinedown, retour au heavy rock fusion, c'est pas mal mais  tellement classique, qu'au bout de deux titres tu te fais un peu chier, mais moins que les trucs de hard FM quand même, faut pas déconner. je vais me jeter un godet tranquille car après on change de Maine avec le concert des foufous !

On enchaine avec le Bal Des Enragées, la bande des joyeux lurons qui nous font les reprises de classiques du rock et métal.  C'est toujours aussi efficace, car ils le font bien, une vraie boite disco métalo-punk. Avec des membres de toutes les formations françaises du punk, et d'autres personnages magiques danseuse et danseur sexy  (hein Lolo :) ), ils donnent un show sympathique, fraîs et énergique. C'est vrai qu'une bonne cover ça marche toujours si tu prends le bon titre.
D'ailleurs sur les titres, il faudrait varier un peu les morceaux repris car là on commence à faire le tour, on a un peu l'impression de voir la même chose à chaque concert, même si c'est bien.

Après une prestation rock de Halestorm, plutôt sympa les gars de Pennsylvanie, avec leur mignonne leadeuse  au nom imprononsable Lzzy. C'est un peu trop propre à mon goût quand même.








Heureusement que Mass Hysteria va réveiller tout ça avec l'enchaînement de ses classiques, ça fait plaisir de revoir Mass en forme comme ça.  La bonne vieille fusion Française est de retour, et ça fait du bien. Par contre les discours faut arrêter, ils sont plus crédibles depuis leur virage commercial à deux balles.



Je retourne sur la Warzone car Victims va démarrer, et ça fait un bail que je ne les ai pas vu, depuis 2012 je crois au Hellfest d’ailleurs. Rien à dire, un show impeccable pour cette heure précoce, efficace comme à leur habitude.  Il y a une bonne fournée de trucs bien carré aujourd’hui sur la Warzone, Architects ne viendra pas, ils sont remplacé par The Arrs, la bonne blague, ça m’a fait bien rire, on aurait préférer autre chose, on ira voir Volbeat, mais on a le temps avant cela.

 


Je vais sonder les jumelles Altar et Temple voir ce qui si passe. C’est Kampfar qui est de cérémonie  et même si ce n’est pas ma came il faut reconnaître que ça joue avec leur progressif black métal cérémoniel, je me rappel les avoir déjà shooté en 2010 à l’époque c’était la Rockhard Tent, il n’y avait que quatre scènes. Après quelques clichés je laisse les démoniaques entre eux car il y a du bon vieux néo métal fusion cross over sur la Warzone.


 

Voici que Vision Of Disorder ébarque au Hellfest, 10 ans que je ne les ai pas vu depuis leur tournée en support de Metallica c’est dire que beaucoup les attendent au détour de la Warzone cet après midi entre pluie et éclaircies. Moi je range le poncho et règle le merdier car avec ce temps instable la luminosité varie du désert au trou de cul de sourie.  Dès les premières syncopes, je me rappel mes premiers émois, putain il faut vraiment que je me penche sur leur dernière réalisation. Même si ca fait un moment que j’ai lâché, sur scène c’est quand même vraiment autre chose, il y a un côté sympa et proximité qui enlève le côté parfois froid du son sur cd. Bref, c’est la bonne éclate et on commence tous à vraiment ce détendre et réaliser que ça va être trois jours extrêmement cool !



Je fonce voir le rock burlesquogay des Turbonegro avec qui c’est toujours la fête (du slip me dis Ludo dans l’oreille, sacré canaille celui là). Je sens que les photos au téléobj faites du pit vont être particulièrement difficile vu le niveau d’alcool et de folie des Turbojugends. Finalement je m’en sorts pas mal et je file rejoindre ma tribu Jugend du Sylak pour finir le concert traquillou avec une binouse, oui Turbonegro c’est un peu la récré quoi !


Une petit tour sous la Valley pour glisser dans les limbes obscure d’Earth avec ses morceaux instrumentaux sans fin, chargé de tension et de magma sonore. Une véritable claque sonique, j’ai déjà plus beaucoup d’oreilles et bien ça ne va pas arranger les choses.  Comme beaucoup de groupe dans le genre, il faut bien dire que visuellement on se fait chier, le seul intérêt et musical, et de ce côté ils se débrouillent pas mal du tout en live, c’est quand même tôt dans la journée, et  j’ai dû mal à rentrer dedans au final !


Retour vers la Warzone car va enchaîner Killswitch Engage, ça fait plaisir de revoir ce groupe qui a lancé le métalcore, à cette époque c’était tout dingue, il faut dire que c’est quand même autre chose que la plus part des bouses auxquelles on a droit maintenant. Une très bonne prestation du combo du Massachusetts, mais ça me fait un peu bizarre de les voir à cette heure là, il y a un peu du « sur le retour », mais franchement ça tabasse toujours autant. Par contre il y a de plus en plus de monde, et ça commence à être dur d’atteindre la Warzone, et ce n’est qu’un début.





Retour aux Main Scènes pour Bullet For My Valentine où la plus grande arnaque du métal !









Un rapide coup d’œil aux Melvins, qui nous fait un show à la Melvins, avec son dernier album bien barge qui passe bien, on a droit aux classiques à fond de train. Parfait moi je kiff,  mais je ne peux guère en profiter car il y a du gros énervé sur la Main.





Je ne reste pas longtemps car Hatebreed va investir la Main Scène, ça va faire du bien, un bon nettoyage après la mascarade Bullet For My Valentine. Il faut dire que leur dernier album d’Hatebreed est tranchant à souhait et renoue avec leur période hardcore lourd, il y a quelques petites bombes qu’on aura peut être la chance d’avoir sur scène. Enchaînement de classiques, énergie et puissance, ça défouraille du slip comme dit mon Oncle, il faut admettre qu’ils savent tenir une scène, je passe donc un agréable moment avec le plaisir de trois nouveaux morceaux en live, rien de tel pour se booster pour la suite.
Une bonne déception avec Volbeat qui comme d’habitude me laisse un arrière goût de « pourquoi ? ils sont là », il n’y a rien dans leur zic… je ne comprendrais jamais l’engouement pour ce groupe. Ils sont d’un classique sans une once d’originalité, tout et prévisible, sans aucunes surprises, on dirait une vieille Merco  190 E, bien construite, tient la route, mais au final, aucune finesse,  aucun intérêt.
On se fait chier, merde, je vais becter un petit bagel saumons, il y en a un food Truck au VIP qui n’est pas dégueulasse.

C’est de plus en plus dur de circuler, beaucoup trop de monde partout, qu’est ce qui se passe ? le fest a explosé sa jauge ? Je me demande bien pourquoi on n’arrive plus à circuler. Il faut dire que malgré l’investissement et le design véritablement classe, l’agrandissement de la Warzone ne suffit pas au calibre des groupes qui y passent, et quand je vois ce qui va arriver sur les trois jours, sachant que le samedi est normalement le jour de la plus grande affluence… ça promet, car on est que vendredi et c’est déjà le bordel, une marrée humaine débarque d’un coup. Les fans de Rammstein sont dans la place, et je m’en passerai bien.
Je ne pensais pas dire cela un jour au Hellfest, mais là ça me saoul grave, une belle bande de connards. Les mecs veulent être tellement prêts qui te marcheraient dessus, aucunes gênes, aucunes éducations.
Dis toi que je suis aux niveaux de l’Altar avec mon téléobjectif tranquille en shoot des bars de loin,  genre il y a de la place, mais non les mecs ils vont qu’en ligne droite, et vazy 15 fois on me rentre dedans en 5 minutes, c’est quoi que tu ne vois pas bordel ??!##%%££ !! C’est peut être mes  1M90 et mes 100 kilos où mon téléobjectif plus grand que ton avant bras main comprise, gros connards !!!! Aucuns excuse je te bourre, t’es sur mon passage je ne dévie pas non mais sérieux c’est quoi ces beaufs, aucunes éducations… Va falloir vite qu’ils se calment car Rammstein ce n’est pas avant 2 heures.

Bref, je faire un petite pose sous les arbres de la forêt car j’ai besoin de me détendre sinon je vais en défoncer un, putain ils m’ont cassé mon trip en mode « heureux  & zen » du Hellfest. Trop de gens c’est déjà lourd à supporter alors quand c’est des gros bâtards c’est presque mission impossible.

Après un moment de détente et une bonne pinte/pichet, je  me place pour shooter Dropkick Murphys, pas trop loin pour le téléobjectif, mais pas trop prêts pour que ça ne bouge pas trop. De toutes façon je vais en chier dès que tu shootes du pit c’est un sport, le challenge c’est de sortir une bonne photo, sans que t’es le bras d’un gus dessus en plein milieu, et il y a des groupes où c’est vraiment mais vraiment sportif Dropkick et son esprit festif en fait parti. Dès les premières notes c’est le bordel, ça pogotte en chantant du celtique punk, je fais ce que je peux, et je range l’appareil pour une petite bière et la bonne ambiance. Toujours sympathique le mélange punk et folklore me permet de me détendre vitesse grand V et de booster mon énergie après une sacrée journée. Car même si on est deux pour faire des photos je suis sec, j’ai vraiment crapahuté aujourd’hui. Je vais devoir ralentir si je veux tenir les trois jours, surtout qu’avec se monde et le poids du matos, tout déplacement devient le parcours du combattant.

Je renonce donc à Converge car je sais que Benny les shoot et que sur scène la dernière fois à l’Xtrême Fest, le super fest du Sud de la Francia, et bien je m’étais fais un peu chié, espèrons que ce soit mieux aujourd'hui.  Ca me laisse donc du temps pour rejoindre tranquillement la Altar pour voir les seigneurs du trash, Testament.


Rammstein est dans la place, une première pour le Hellfest qui fait son plein de lumière pour l’occasion, on se croirait en plein jour, c’est impressionnant. Passer l’éblouissement, on cherche à entendre et là... ??!! que c’est petit, les premiers morceaux n’ont aucunes patates j’hallucine sur le son, on croirait entendre « The Land Of Rape And Honey » avec la batterie en boite à rythme (un album de Ministry). Progressivement ça prend forme heureusement et les niveaux sont de retour à la normale. Reste une masse de gens impressionnante, ceux de tout à l’heure qui sont au taquet et écoute religieusement, une secte ? Il faut croire. Pour moi c’est compliqué car en fan de Ministry et de la scène indus des débuts, je reconnais 80% des riffs et j’ai l’impression d’entendre des covers ratés à chaque morceaux, il faut dire que moi j’ai lâché depuis « Herzeleid », et je ne suis pas fan de l’évolution prise. Bref, j’ai vu Rammstein.



Toujours impérial, Testament déploie son trash avec facilité et bon esprit, carré comme une montre suisse et tranchant comme un katana, les Californiens déroulent les titres majeurs des 90s et les derniers brûlots de leurs deux derniers et redoutables albums. Un set impeccable comme à leur habitude, que je me laisserai presque à regretter un peu de « crade » ça et là, car c’est trop propre et carré. Mais bon, je les aime tellement,  ça me rappel t’en ma jeunesse de jeune trasheur délinquant, que du bonheur ce soir sur la Altar.


Voilà venir du sombre, du obscure avec nos amis de Sunno… tatata
Et pour ce qui est du lent mais très lent, du sombre mais vraiment noir, Sunno sont les maîtres avec leur sludge doom dégoulinant de lenteur, avec un soubresaut toutes les 10 minutes, si tu ne t’es pas endormis c’est que tu es mort.  C’est si étrange et spécial, que c’est quand même à voir si je puis dire (car avec la fumée essais de voir un truc, ahahah). Bref, je ne reste pas car il va y avoir un gros feu sur la Warzone.




Enchainement avec Tremonti fait son show sur la Valley. Mark n'est autre que le chanteur de Creed et Alter Bridge, mais là on a droit à la version solo, je suis passé voir ce que ça donne. Pas mal, on croirait juste entendre un mix de ses groupes.




Pour clore cette journée je vais sur la Warzone voir Kvelertak qui m’avait fait une bonne impression il y a deux ans. Toujours aussi efficace sur scène, où l’on est vite étranglé par leur musique agressive et oppressive, il n’y a pas à chier, sur scène ils sont au taquet et ça défonce. Autant sur album le côté répétitif et le chant monocorde limite black d’Erlend me gonfle à la longue, autant sur scène avec des lights impressionnantes ça claque tout. Voilà une bien bonne façon de finir ce premier jour, et ça promet pour la suite du Fest.





C’est très fatigué et plein de plaisir que je vais directe au lit pour être en forme pour la suite. Demain est un autre jour 




Samedi 18 Juin 2016




Back to the Second Day Muthafuka !!




Pendant que je shoot les nippons, Benny commence avec la Temple il a vu un brin de fille faire des vocalises c'est Myrkur.


Moi après une première pinte houblonnée, j'enchaîne sur la Maine 2. Je ne suis pas trop métalcore mais il faut avouer que dans le genre,  August Burns Red c’est vachement bien foutu, c’est un des rares groupes de moderne metalcore où je ne m’ennuis pas car au-delà de la technique il y a du feeling, ça change des autres groupes du genre. Je passe donc  un moment fort sympathique qui réveil une Main Scène groggy de la veille.



On prend les même et on recommence, pas tout à fait, il y a quand même beaucoup moins de groupes cool se samedi.  Je commence donc mon décrassage par shoot le nippon de Loudness et leur hardrock  prog typique, c’est bien fait mais rien de fou, en tout cas ils sont heureux d’être là et sourient tout le temps c’est communicatif et je sens que la journée va être bonne.
Direction la Valley pour une belle découverte, j’ai nommé Crobot (merci le Hellfest pour toutes ses découvertes en plus de 10 ans de fest). Pleins de couleurs et de feeling dans leur un rock psyché 70s direct from Pennsylvanie. Voilà donc un groupe bien bien cool, j’adore faire de petite découverte, souvent sous la Valley d’ailleurs, ça me fait pensez à Brain Police les Islandais ils m’avaient bien scotchés en 2012. Je passe donc un agréable moment qui me permet de me détendre avant la violence de la warzone qui va suivre.

Mais avant cela, je passe jeter une oreille sous l'Altar où c'est Entrails qui mène la danse. Mais force est de constater que le death métal Suédois ce n'est pas pour moi.


Aujourd’hui est un grand jour car voici venir le groupe du jour sur la Warzone, STRIFE le mythique groupe de hardcore inventeur de la mosh part et membre du hardcore with brain. Si t’as pas vu Strife, tu ne sais pas réellement ce que le mot hardcore veut dire.
Je crois qu’ils étaient en tête d’affiche du tout premier Fury en 2001 l’ancêtre du Hellfest, c’est donc un juste retour des choses. Certes ils passent un peu tôt tout de même, mais bon moi, tant qu’ils sont là… Strife, c’est un des groupes qui m’a donné envie de venir tellement leur hardcore me prend les trippes, c’est un peu les racines du genre hardcore et ce en toute simplicité pas la grosse tête, tranquille, à la cool.
Il y a un pit de furieux avec de la bonne ambiance, mec imagine du cercle pit, de la mosh part, du two step, du  kicking, de la capoeira, de la valse, une slam chenille, un saute mouton au milieu du pit !!! Bref, un bon gros bordel avec du fun où tout le monde mosh avec le smile, et bien le hardcore c’est ça !  J’ai donc posé l’appareil un moment aux bras de Matthieu (merci mec) et je me suis défoulé avec les joyeux barjots. Si tu ne connais pas va écouter Strife, c’est que du bonheur !



On reprend le taf sur les Maines avec Atreyu qui débarque sur la Mainstage 2, avec leur metalcore des débuts, ils envoient bien du gros son, on sent qu’ils sont en forme et ça fait plaisir, il est bien que les anciens soient présent aussi pour montrer qu’il n’y a pas que la technique dans la vie il y a du feeling aussi, et qu’il faut les deux pour déchirer sa race !

Je m’arrête faire quelques shoots de Sixx AM, fidèle à lui-même dans le style rock FM glam Californien, Nikki donne le rythme à son groupe, rien de bien intéressant, il faut dire qu’à part Mötley et Kiss, dans le genre, il y a rien de bien fou,  c’est d’ailleurs un peu le problème du Glam rock FM. On se demande bien qui achète ses disques en France…  En tout cas j’aurais préféré voir un truc plus intéressant.  Je sais que la prog des Mains ce veut plus mainstream donc plus Heavy  et rock que les autres scènes, mais un Bad Religion, un Rival Sons, un Fu Manchu auraient pu faire l’affaire sans problème… Je ne comprends pas vraiment qu’on  déroule le tapis rouge pour des groupes de heavy, comme un Twisted Sister, vas pas me dire qu’ils vendent plus que les Rival Sons… bref,  ça me saoul tous ces pseudos stars sur le retour,  je ne m’attarde pas direction l’obscure tente de la Valley.



Je fonce donc  vers la Valley où Torche va envoyer du lourd ! Une déferlante de son pour un moment rugueux, les gars d’Atlanta délivre un stoner lent et oppressant, maladivement  lancinant diront les puristes. C’est un moment assez particulier qui n’est pas pour me déplaire, je reste donc un moment car j’ai pour une fois un peu de temps.  Il est bien de pouvoir se poser un petit peu, d’avoir des moments plus calme, même si le niveau sonore est high level, moi ça me repose la Valley comment dire, le rythme y est plus lent et rien que ça, ça te permet de ralentir toi aussi. Je profite donc de ce tempo lent et angoissant à souhait pour recharger mes batteries.

Retour aux Mains pour voir Sick Of It All et leur set des 30 ans de carrières, oui voila l’un des plus anciens groupes de hardcore old school. Surtout le seul avec tout son line up d’origine, Greg, Armand et les frères Koller, et comme à leur habitude ils sont là pour nous secouer les trippent. Avec SOIA ça envoie direct,  ils délivrent un set énergique et rugueux digne des meilleurs que j’ai pu voir, et j’en ai vu des concerts de SOIA. Quand j’écris ces lignes, je pense au prochain d’ailleurs qui sera au Sylak Open Air dans 4 jours (un petit fest sympa dans la plaine de l’ain). Bref, Sick Of c’est une institution dans le hardcore, un truc qui doit se vivre,  SOIA ça doit se ressentir au plus profonds de son être, dans le pit, là tu vas comprendre le truc,  tu vas te sentir vivant pour la première fois de ta vie, c’est ça le hardcore. Et SOIA c’est nos papys du hardcore Nw Yorkais, mais ils défoncent n’importe quel jeunot, une patate toujours aussi incroyable, ils sont encore là pour longtemps pour sûr.


Après la folie du pit incroyable de Sick Of It All, je reste pénard un moment avec une petite Skoll…oui j’ai bien dis une Skoll, c’est vrai j’ai trouvé un bar où il y en a, ce n’est pas une rumeur, je vais pouvoir me poser pour voir de loin mister Satriani. Direct la qualité du son de Joe te troue l’oreille, on dirait le cd, non mieux on dirait le cd sur la chaine hi-fi de tes rêves, un bon gros ampli à lampe bien chaud ou pour les plus jeunes un fichier Ogg ou wave sur de la mini Bose PC. Après c’est un festival avec enchaînement de tubes ;  Flying, Surfing, Time,  … Nikel comme d’hab, un peu trop d’ailleurs, en 1996 sur la tournée de « Joe Satriani » ou l’album rouge, le côté bluesy éthique m’avait bien fait décollé. Aujourd’hui le côté prog métal instru technique et bien à la longue,  ça saoul, je ne reste pas, je préfère garder le souvenir de 1996. Mais bon c’était une bonne détente tout de même.


Pendant ce temps, Benny s'en va compter fleurette aux punks de Toy Dolls sur  la Warzone, je les ai vu il y a trois ans, c'est sympa, mais c'est souvent la même chose, donc je laisse le ptit Benny sur ce coup là.



  Je vais en direction de la Warzone car Bad Religion y sera dans une heure, oui je sais c’est beaucoup trop en avance, mais non en fait, car vu le monde qui avait saturé la Warzone la dernière fois qu’ils ont joués, et au vu du monde présent cette année ou ça déborde de partout, si je veux pouvoir shooter un groupe devant les crashs à partir de cette heure si, c’est minimum 1 heure avant qu’il faut se pointer. Oui, ça me fais chier de passer plus de temps à attendre qu’à shooter mais c’est le jeu. Là c’est sur qu’avec le monde qu’il y a cette année c’est nettement plus long car tu perds énormément de temps en plus dans les déplacements, la moyenne normale c’est 20 minutes pour les scènes et 35/45 minutes pour les mains environs autant dire que là c’est un timing qui a exploser.  Bref tout ça pour dire que je ne peux pas rater Bad, donc un tour par la bouffe pour patienter tranquille, d’ailleurs c’est top d’avoir de la bouffe et de la bière pas loin de la Warzone,  ça c’est une réelle évolution qui était attendue depuis bien longtemps.

 
  Les Ricain de Bad Religions investissent la scène et balancent leur punk rock mélodico énergique millimétré. D’entrée on sent qu’un truc foire grave, le son. Adeptes du son haut définition que tu crois entendre l’album, il faut bien dire que sur les premiers morceaux le son est catastrophique, ça ira mieux par la suite, mais les habitués du groupe ont été choqués et une cellule psychologique a été mise en place. Comme à son habitude (hors son) Bad Religion a fait une prestation carrée et rudement efficace, avec des années de métiers derrière eux, on voit les vrais et les autres. Un bien bon moment « Supersonic » qui rafraîchit l’auditoire, il est vrai que ça manque de punkrock cette année.
D’ailleurs depuis quelques années je constate une baisse croissante du nombre de groupes punk rock au profit des groupes punk 70 ou punk franchouillards daubés, il serait bien de revoir ça, car un vrai groupe c’est tellement mieux, à quand un Good Riddance, Propagandhi, Pennywise, Sum 41, Hazen Street, The Descendents, The Adolescents,  Rancid, Mad Caddies, H20, …etc, mais bon ça ne doit pas être le même prix que nos frenchies !
 
 
Une petit tour pour voir si Bring Me The Horizon a évolué, et bien non en fait, c’est toujours aussi naze, je bouge de là, direction le VIP histoire de me poser un moment et voir les nouvelles évolutions. Il y a une nouvelle voiture avec un petit salon de dans, je me pose et en profite tranquillement, refusant l’interview  du petit journal comme une rockstar, « allez vous faire foutre, merci bonsoir ». Ce fût le lieu de toutes les rencontres, elle est bien c’est voiture, on voit des gens sympa c’est cool, je reviendrai.


Le temps passe trop vite quand tu es au Hellfest, les journées défilent, que c’est déjà la fin du samedi, et je fonce direction Fu Manchu désigné King de la Valley aujourd’hui. J’avais bien besoin de Fuzz  car ce deuxième jour commence à tirailler sévère, et la fatigue s’épanche grandement. Merci Fu Manchu pour ce moment de fun, et de coolest attitude, avec leur desert rock stoner teinté fuzz 70s. Je ne peux juger de la qualité du groupe précisément car c’était une première fois pour moi, mais j’ai trouvé ça plutôt pas mal, delà à vous dire si c’est normal, moins ou plus que d’habitude dans leur set… je n’en sais rien, c’est un dépucelage pour moi. Bref, ce fût bon, au moment où ma tête le réclamé, donc c’est parfait. Je suis heureux de finir la journée tranquille.



Un passage éclair pour voir Napalm Death sous l’Altar, mais que quand je vois le monde qu’il y a là dedans et la violence du truc, je me dis que c’est tendu quand même, étant juste  zénifié par Fu Manchu, je décide de ne pas rester, ce n’est pas le moment pour du brutal là, je ne le sent pas en fait, je n’ai vraiment pas le feeling pour du grind là maintenant de suite. Mais, connaissant bien les loustiques de Napalm, ça m’avait l’air d’être un bon cru ce concert…
Je suis devant la statue alors que commence le feu d’artifice du samedi. J’ai toujours trouvé un peu trop kitch les feux d’artifices dans un festival, et même si avec la musique ceux du Hellfest passent plutôt bien. Il faut dire pour ma décharge de joyeux lurons,  je suis un peu blasé depuis que j’ai participé à l’Aste Nagusia de San Sebastian (Concours International de Feux d'Artifice de Saint-Sébastien) où le final est juste… euh je ne sais pas comment dire, dingue, réellement fou. Donc maintenant il m’est dur de voir moins bien, je me lasse de tous les feux. Mais celui de cette année a une saveur particulière,  d’une part car les feux étaient sacrément impressionnants, il y a eu un effort tout particulier dans la technicité et la qualité visuel et surement un très gros investissement. D’autre part, car il est  en hommage à Lemmy et ça me touche particulièrement. Je suis un grand fan de Motörhead. Regarder ce spectacle de lumière devant sa statue a été un moment des plus magiques, je dirais même un moment d’intense émotions, alors merci.



Un petit passage vers les mains pour voir Korn, c’est un peu un sentiment de « déjà vu » comme disent les ricains, Back to the passé avec l’année dernière, même heure même son. Je ne reste pas car étant grand fan de leur premier album, l’année dernière était tellement magique que je veux rester sur ce souvenir là, ce moment là, et ça le plus longtemps possible, bye bye Korn..

Je m’en vais donc vers la Warzone car il y a un film-concert avec des stars il paraît, Gutterdämmerung un nom imprononçable.  Effectivement c’est bien un film avec un concert bande son live que même il y a the EVIL, révérend Henry Rollins sur scène et de nombreuses autres dans le film. Mais je ne vous en dis pas plus, je ne veux pas vous spoiler, ce concept movie rock’n’roll.

Ce deuxième jour fût encore une grosse journée, avec son lot de bonnes choses et de fatigue, pleins d’émotions et d’images dans la tête que déjà je pense au lendemain. On rentre au petit matin, prépare le matos pour demain, traite le travail de la journée et au lit, bonne nuit les petits.







Dimanche 19 Juin 2016




Voilà, c’est le dernier jour de cet édition 2016, on est sur les rotules comme d’hab mais ça le fait bien. Le programme est plus calme pour moi aujourd’hui, car il y a moins de groupes qui m’intéressent.

Je rate Backtrack et Municipal Waste, grrrrrrrrrrrrrrrrr merde, on s’est vraiment couché très tard hier, et je débute par du prog métal sur la Main 2 avec Orphanded Land, ce n’est pas ma came mais c’est bien fait, et parfait pour commencer tranquillement la journée. Je n’en dirais pas plus car je ne sais pas quoi dire. Ils ont le smile c’est parfait comme entrée en matière, je suis presque frais et dispo.





Pas le temps de trainasser, car on enchaîne avec Turnstile, les djeuns de l’Ohio, le « renouveau  du hardcore », moi je dirais plutôt du cross over, avec leurs riffs 90s et leur son pérave. Autant à leur concert Lyonnais je m’étais vraiment fait chier tellement le manque de patate du son et l’ensemble était moue et sans convictions, autant là sur la Warzone c’était le feu.
Oui, ils étaient chauds les loulous, servi avec un son plus que bon (ça change de sur album, même sur des démos cassettes des nineties le son était mieux), ils ont montrés toute leur envie et toute leur énergie. Et même à cette heure précoce de la journée, ils ont réussis à prendre le publique avec leur style, ça mosh déjà bien. Un très bon set, qui m’a réconcilié avec eux, ce set sera l’un des 3 meilleurs de la Warzone ce dimanche.

Je regarde Dragonforce de loin et ça me saoul, de toutes façons, le heavy prog ce n’est pas ma came, c'est technique certes ça joue bien, mais il y a rien de fou, tout est un d’un classique, ennuyeux  à s’en faire sauter le caisson. Mais bon il y en a qui aime ça, c’est comme Hanouna,… moi je ne comprends pas…  Dragonforce, Tarja, Blind Guardian, le triptyque de la loose, c’est con il y aurait pu avoir des trucs bien sur la Main 2 en journée le dimanche aussi, non mais sérieux à part Amon Amarth ce n’est vraiment pas terrible…


Heureusement au Hellfest tu as pleins de scène donc je pars me balader et voici Power Trip sur Warzone, un trash métal skatecore punk agressif bien comme il faut. En voilà une bonne surprise Texanes, merci à la production de nous avoir déniché ce sympathique petit groupe de Dallas. Il est vrai que mon passif de trasheur  me créer automatiquement une petite accointance avec les groupes de ce style. Bref, je passe donc un bon moment avec Power Trip puis, je vais direction la Main après une pause « technique »  ???  Oui, c’est juste une équation : Trash = Mosh + pinte de bières x 5/Slam = pause techniqueJ Cqfd.



Passage au Main pour shooter les No One Is Innocent, sympa ils ont retrouvé un peu de patate, ca fait plaisir, le public « nouvelle génération »n doit être content de les voir, on sent l’envie  même si on est loin de leur âge d’or. Depuis les deux premiers albums ils n’arrivent toujours pas à retrouver la niaque des trippes de leur début, dommage, ils faisaient partie des « groupes spéciaux » que j’appréciais. Bref, je ne m’attarde donc pas, surtout que je dois shooter la Valley à l’opposé de toute cette masse Humaine.

Enchaînement burgers chez Hellfest Snack et direction la Valley pour les RUSSIAN CIRCLES. J'ai vu ce groupe en salle, et il est bien meilleur, il n'est pas fait pour jouer de jour je pense, c'est trop tôt pour eux. Dommage car quand tu es dedans, ça peut t'emmener très loin comme musique, je conseil pas le dernier album, mais plutôt les précédents. OS


Unsane mes amis, Unsane est au Hellfest, quatre ans depuis leur dernière apparition au Hell !!
Je rentre sous la Valley avec un plaisir non dissimulé, pour revoir les New Yorkais et leur furie sonore dévastatrice.  Toujours aussi prenant Unsane délivre un set à la fois agressif et rageur, et lancinant et oppressant. C’est un véritable déluge de son et de hargne qui fait du bien à cette Valley bien trop gentille. Et c’est bon, c’est bon comme une extase,  une jouissance, Unsane a quelque chose de primaire dans sa musique, de ce qui te rend accro. Bref, ils lancent parfaitement  le début de la déferlant, car se dimanche il va y avoir du beaux monde qui va défiler sous la tente.


Je fais un petit tour sur la Altar pour shooter Brodequin car je trouve le nom marrant. Ils sont mignons mais ils font vachement de bruit, même avec les protections mes oreilles saignent. En plus je me crois chez mon grand père quand on tue le cochon tellement ça couine. Une sacrée expérience, merci à eux. C’est ça aussi le Hellfest, voir de nouveaux horizons musicaux, apprécier cela ou pas mais découvrir.



Il y a Gojira sur les mains, mais moi ça me saoul Gojira, je n’accroche pas, et pourtant j’ai essayé putain, mais non rien n’y fait. « Non mais sérieux t’as vu comme ils sont forts ?», non mais rien à faire je n’ai pas le feeling avec eux, je ressens rien, comme un macchabé, électrocardiogramme plat,  moi la technique je m’en tape, ça me fane,  je vais donc faire un petit tour au market me balader.

Bon, on ne va pas ce le caché c’est à cette heure que je fais une petite pose détente et mise en condition car après autant de son  et de violence, il faut de suite se remettre les chakras dans le bon sens, sinon le décalage musical va m’être fatal, une pinte et un gros spiff plus tard je suis près pour rejoindre la Valley.

Ready  pour Kadavar, le deutch stoner rock psyché débarque en Frankreich. Très attendu, ils font partie des révélations stoner depuis deux ans et le valent bien. Même si je trouve leur stoner trop monotone et répétitif, leur côté brute est appréciable et tellement typique d’une autre époque.
Leur concert au Hellfest est bien mieux que ce que j’avais pu voir précédemment d’eux, plus condensé, plus compact, direct à l’essentiel, ça leur va bien et casse un peu les longueurs répétitives. C’est une bonne prestation qui m’enchante et me prépare pour la suite de la journée sur la Valley qui promet du bon.

Un passage par la Altar voir ce qui s’y passe. Bah tient c’est vachement mélodique d’un coup ?!! Ah mais c’est Insomnium est son black mélodique.
Les finlandais font le job, ce n’est pas désagréable ils sont plutôt bon dans le genre, ça me rappel une frange old school des débuts du black, mais avec une voix féminine en plus.


Je reste dans le coin pour me mange un petit truc,  d’ailleurs pour tout dire, quand comme moi tu ne digères pas les oignons tu galères, car 80% des stands proposent un mélange viandes oignions L, les produits frais eux aussi sont super dur à trouver.  Heureusement qu’il y a un petit food truck bagels au VIP. Ca ne serait super d’en avoir un peu plus sur le site pour pouvoir changer des trucs grillés.

Après cette réflexion culinaire,  retour à la Valley, car c’est l’heure des british de Rival Sons et leur rock psychédélique. Je connais bien ce groupe pour les suivre depuis longtemps et je suis content de la revoir au Hellfest. Même si ils font une très bonne prestation, ça ne sera malheureusement pas leur meilleur concert, trop de morceaux du nouvel album (qui n’est pas terrible il faut le dire). Reste un groupe de qualité, avec un chanteur à la vois magique, Rival Sons c’est le Led Zeppelin de maintenant. Je passe un bon moment, même si j’attendais une grosse claque comme à chaque concert jusqu’à présent, et bien pas cette  fois, le prochain peut-être.




Un petit tour vers les mains pour voir Megadeth et leur héavy trash métal. Rien ne change, Megadeth c’est toujours pareil, précis et technique, rien ne déborde, c’est presque une impression de même concert à chaque fois. Heureusement que quelques nouveaux titres apparaissent ça et là, sinon ce serait pareil. Sympathique mais rien de fou, du Megadeth quoi !
 
’en profite pour faire un tour au merch des groupes, chose qui n’est pas aisé, et j’hallucine sur les tarots qui ont encore augmentés, il n’y a pas un shirt à moins de 20€ !!%%µ££¤¤ . Déjà que c’est particulièrement chiant et compliqué d’aller jusqu’au merch des groupes avec le peuple présent cette année,  si c’est pour tomber sur des tarots comme ça pour du Gildan ou du Fruit Of The Loom de merde, merci bien et tchao !
 

Walls Of Jericho est dans la place, la Warzone va pouvoir rugir de feu. Candace et sa team font parler la poudre avec leur hardcore rageur plein d’énergie. Un set agressif et furieusement efficace, une tension permanente pour un pit endiablé. Walls Of Jericho a fait un des tous meilleurs concerts du Hellfest et de ceux que j’ai vu de, encore plus intense qu’il y a deux ans, avec une Candace déchainée au mieux de sa forme, l’entrainement c’est le secret. Cette année, il y avait très peu de groupes de la famille hardcore, mais de très bons groupes et  ils l’ont bien prouvé comme les Walls ce soir, merci pour se pure concert de hardcore.

Jane’s Addiction ou Ghost en voilà un choix…  tu es au Hellfest t’es sûr ? Parce que là, il y a que du pop rock on se croirait aux Rocks en Seine…  Certes,  Ghost a du costume, du show bien dark, mais quand tu enlèves tout cette mascarade et que tu te concentres sur la zic, il y a rien… Ghost c’est comme un film d’action de Disney… bref je me barre de là, ça pu l’arnaque, direction la Warzone et vu l’affluence de cette année, à cette heure il ne faut pas que je traine si je veux voir quelque chose.




Finalement ce sera option miam miam, l’accès et déjà saturé et  putain mais Bullet For My Valentine n’ont pas déjà joués, c’est quoi ce bins, putain ils sont énervé là ! Ah non c’est Heaven Shall Burn, merde c’est plus ce que c’était, maintenant ça pue le métalcore 2K avec  le même son offert en prime à tous les groupes, genre avec la pauvreté des riffs tu te prends à tout confondre tellement c’est pareil en fait. Donc ça ne traine pas et on bifurque tenter un crousti-fromage au Hell kitchen, avec une petit pinte direction le bois, pour un petit repas de fin de festival. 




Je vais faire un tour pour dire au revoir à Black Sabbath. Il paraît que c’est la dernière date en France, ça fait plaisir de voir Tony de retour, il ne manquera que Bill pour avoir le line up d’origine. Musicalement ça le fait toujours, même si ca n’a surement pas le même niveau de folie qu’à l’époque. Il faut le dire, d’emblée tu te demandes comment ils arrivent à faire avec Ozzy. Franchement c’est navrant à voir, il est loin le temps de « Paranoid », il est tellement faux quand il chante que c’est désespérant, remarque il a toujours était limite. Bon en même temps, il peut plus faire grand-chose depuis un moment, c‘était déjà catastrophique le « Ozzy & friends ». Bref, je repars tranquillement, je ne m’attendais pas à grand-chose en fait, et j’ai eu ce que j’attendais.


Passage à a Valley pour voir Puscifer, j’avoue je ne connais pas le dernier truc qu’a fait Maynard. On ne peut pas shooter car c’est un concept-show, mais ouai foutre un décor, avec de trois comédiens qui font des galipettes, non mais sérieux, si encore leur son était terrible… Bref, J’ai vu Puscifer.



Plus le temps de trainasser, je vais me positionner pour Refused  pour un final terrible, du moins je l’espère,  car en 2012 ils avaient fait exploser la Warzone (petit chapiteau à l’époque). Après une bonne pinte je patiente, en préparant le matos, plus que 20 minutes, je suis dans les startin’ de la première série, déjà une vingtaine de photographes attendent. Ce sera mon dernier groupe du festival et ça promet connaissant la rigueur Suédoise ça va dépoter sévère.
Et ce n’est rien que le
dire, putain ce qu’ils nous ont mis… un putain de show encore meilleur que la dernière fois  sur cette new Warzone. Refused c’est une horloge, tellement c’est précis avec un son béton et les lights au millimètre ça avoine. Je viens de me prendre une tourniole de ouf, mais pas une petite tu vois, la grande qui te fait tourner la tête à l’insu de ta volonté, le mouvement de balancier gauche-droite. Putain que c’est bon, mais quel kiff, ils sont déchainés et c’est que du bonheur de les voir ainsi. Je me prends à sauter partout comme si je n’avais plus de douleurs des trois jours passés. Il me fallait bien ça pour clôturer ce Hellfest 2016 de la meilleure des façons.
 Après un set parfait enchainant les classique, Refused nous dit au revoir et c’est non sans une petite amertume que nous finissons c’est 3 jours,  c’est déjà fini, et dire que l’on attend ça toute l’année et quand on y est, ça passe toujours trop vite.


 


Conclusion :

Encore une fois, se fût un grand Hellfest, quand tu penses qu’un festival ne peut pas aller plus loin, le Hellfest lui le peut. Toujours au top, avec un professionnalisme sans aucunes failles de tous les bénévoles et des équipes professionnels et avec toujours envies et sourires, le Hellfest a monté une fois de plus qu’il est le festival des fans pour les fans !
Peu de choses à corriger pour faire mieux tant le festival a évolué du bon côté et les besoins de tous ont été entendus et les « défauts » corrigés. On salue l’investissement réalisé notamment sur la Warzone avec la création de nouvelle mythique  « Lemmy Hill » (run to the hill) où trône la statue de papy Lemmy qui est de toute beauté. Reste la capacité du lieu qui n’est toujours pas à la hauteur des groupes accueillis dans cet espace là. Il faudrait rajouter au moins un tiers de plus en volume. Après, il faut dire que cette année c’était particulièrement l’orgie au niveau de la jauge, même pendant Iron Maiden en 2014 on circulait mieux c’est pour dire. Oui, je ne sais quoi dire de plus que « il y a trop de monde bordel ».  C’est aussi à cause des gens un peu perdu, car cette année, il y avait beaucoup de « première fois » qui découvraient le Hellfest, ceux qui ressemblent à des Pokemon GO avec le nez uniquement en l’air, le sourire nié et perdu un peu comme à Disney, le regard vide, hébété, mais ça leur passera dès l’année prochaine ils se concentreront à sur l’essentiel « la musique », où ne reviendront pas car ils auront déjà « fait le Hellfest ». Bref, je ne vais pas m’attarder sur le trop plein de monde,  j’en ai déjà longuement parlé dans le report. Il y a toujours le merch de groupes qui n’est pas au top avec des prix qui ont frôlé  l’indécence cette année, mais bon ca doit faciliter la logistique de tout avoir en un point unique.
Comme je l’ai aussi évoqué, il serait bien d’avoir plus de bouffe fraîche et varié, que de la grillade ou du truc en sauce, comme le food truck Bagel au VIP par exemple. Ah oui, tant qu’on est dans le mangé (comme dirait mon pote Ludo), avoir de la Skoll dans les autres bars aussi, ca serait bien cool :)
.

Non, vraiment pas grand-chose d’autre à dire cette année, on est au top. C’est toujours un plaisir de voir les nouveautés du gars qui fait la ferraille (j’ai bien aimé ta nouvelle momie-car, merci), des nouveaux lieux et animations (sympa la tiroliène), de revoir les têtes et connaissances métal de la France et d’ailleurs que l’on ne voit que là. Le Hellfest c’est un peu comme à Noël, quand tu vas chaque année retrouver tes cousins préférés et le tonton bourré, et que tu vas avoir pleins de cadeaux sympa. c’est la famille le Hellfest,  comme un frère que l’on voit grandir année après année, car on est là depuis le début, c’est un peu nous aussi le Hellfest, toi aussi qui lis ce report, tu seras bientôt ou tu es déjà le Hellfest, c’est grâce à nous tous, car nous sommes tous le Hellfest, à l’année prochaine.

O.S.

 




 




Copyright Hammerock - Spiritribe 1999