Chimaira
est de retour avec « Resurrection », son 4ème
album, même pas 2 années depuis le formidable éponyme
qui en avait laissé plus dun sur le cul. Mais en 2 ans
ils sen sont passé des choses dans la vie du groupe. Le
Chimaira nouveau voit le retour d Andols Herrick derrières
les fûts (aurait-il retrouvé la foi aux côtés
de lami Rob Flynn lors du projet Roadrunner United ?), mais
le groupe sest vu également changer de label pour finalement
atterrir dans lécurie Ferret aux Etats-Unis et Nuclear
Blast chez nous en Europe.
Dès les premiers riffs, pas de doutes, il sagit bien de
Chimaira, et à aucun moment nous naurons limpression
davoir à faire un autre combo tant la marque de fabrique
du groupe est ancrée une nouvelle fois dans ce nouvel album.
Riffs accrocheurs, rythmiques infaillibles, une batterie qui pilonne
sans cesse, un chant souvent criard, parfois chanter, des solos toujours
aussi efficaces et inspirés, et toujours ses fameux samples aussi
efficaces que discrets mais prenant cette fois-ci plus dampleur.
Avec le recul et même si le précédent opus était
une pure merveille, on aurait pu lui reprocher le fait dêtre
un brin trop complexe et son écoute en devenait peut-être
parfois fatigante. Celui-ci conserve des structures assez complexes
dans lensemble, mais on sent un retour aux sources afin daller
droit au but pour y retrouver une ambiance proche de celle de « The
Impossibility Of Reason ». Le seul reproche que je ferais
serait à mettre au crédit de Mark Hunter qui aurait, je
pense, les capacités à vociférer de manière
différente, même si son chant mélodique est des
plus agréable et rajoute de lenvergure à lensemble.
Mais cest allé chercher la petite bête que dessayé
de trouver un défaut à ce « Resurrection ».
Cet album est donc, une nouvelle fois, une magnifique réussite,
Chimaira a su évoluer encore une fois tout en gardant son identité,
et nous offre une fois encore, un putain dalbum de metal qui ravira
à coup sûr les fans et les non-initiés.
Kronik
Manu
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