Alors que beaucoup attendent ce nouvel album de Comeback Kid, nouveau
leader du hardcore punk old school énervé, notemment en
raison du changement de chanteur l'année dernière, rien
ne filtra des futures compositions, jusqu'à récement,
l'arrivée d'un morceau sur Myspace, qui fut accueilli avec beaucoup
de contreverse.
Pour ne plus faire aucun secret, voici donc « Broadcasting... »
avec ses 11 titres, nouveau fer de lance hardcore-punk de Victory Records.
Premièrement, Andrew fait des merveilles au chant, certes c'est
différent, mais Comeback Kid gagne en puissance, rassurez-vous
ce n'est pas un remix vocal de Figure Four, mais une voix plus proche
de Bane autant dans le timbre que dans les phrasés.
Deuxiêmement, plus de patate, « Broadcasting... »
est assurement plus violent et énervé que ses pédécesseurs,
moins de mélo, plus de choeurs, plus de son.
Alors, « Broadcasting... » est-il au niveau de
la référence qu'est devenu Comeback Kid en deux ans, en
tournant avec les plus grand du hardcore? Et bien on peut dire que ce
nouvel album pose les choses, et que Comeback Kid montre un potentiel
énorme. Les morceaux sont bardés de plans, alternant hardcore,
mélo, chants qui jaillissent de partout, des constructions parfois
complexe (pour du hardcore) tout en gardant la pêche. Les ambiances
sont tantôt énervés, tantôt mélodiques,
tantôt mélancoliques voir malsaine, et ceci sur un morceau,
ce qui peut désarsonner l'auditeur comme sur « One
Left Satisfied ».
Par contre « Broadcasting... » n'a pas le petit
quelque chose en plus, que l'on avait sur un « Wake The Dead »,
les ambiances qu'il atteint entre du Bane et du Snapcase, voir du Strike
Anywhere, sont surprenantes mais il manque le petit truc qui en ferai
un album incontournable, et il ne manque pas grand chose. Comeback Kid
a fait un très bon album, qui tient la longeur, sans se répéter,
avec plein de bonnes chose dedans comme « Come Around »,
on regrettera juste qu'il n'y ai pas la petite étincelle, les
fans seront aux anges, les autres découvriront un groupe sur
lequel il va falloir compter dans les
années qui arrivent.
Kronik O.S.
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