Killswitch
Engage
(The End Of Heartache) |
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Après
avoir accouché de "Alive Or Just Breathing" en 2002,
un album tout simplement exceptionnel, c'était donc avec une
impatience immodérée, mais pour la moins craintive que
nous attendions la nouvelle oeuvre de Killswitch Engage. Oui, craintive
et ce pour deux raisons. L'une étant une déception éventuelle
(qui n'a pas eu ce sentiment un jour ou l'autre ?) et l'autre résultant
tout simplement du fait que le groupe se vue contraint d'être
abandonné par son chanteur Jesse Leach en cours de tournée
pour des problèmes de santé. Ceci rajoutant donc encore
plus d'intensité à la première appréhension,
surtout quand on a pu constater les qualités de chanteur du sieur
Leach sur les deux premières productions studio. C'est donc un
certain Howard Jones, qui évolue également au sein de
Blood As Been Shed, qui se voit la lourde de tâche de prendre
le micro sur ce 3ème opus ayant pour nom " The End Of Heartache
". La communauté noire est réputée pour avoir
des chanteurs exceptionnels, et bien notre Howard ne déroge pas
à cette règle et c'est un véritable soulagement
! Oh que oui !! Bien qu'ayant une voix quelque peu différente,
Howard évolue dans le même registre que son prédécesseur
à savoir des chants le plus souvent gutturaux dans les couplets,
alternés de chants plus mélodiques sur les refrains, et
la chimie opère comme sur " Alive Or Just Breathing ",
la hargne combinée à l'émotion. Un vrai délice
! Autre chamboulement question line-up qui peut paraître anecdotique,
avec l'arrivée de Justin Foley, un " vrai " batteur.
Adam Dutkiewicz (guitariste/producteur) n'a cette fois-ci pas fait les
prises de batterie (seulement quelques percus), ce qui a sans doute
dû lui faciliter la tâche pour se consacrer amplement à
ses prises de guitare et au son de son groupe. Un son d'ailleurs de
haute facture qui n'a rien à envier au travail d'un Colin Richardson
ou d'un Terry Date pour ne citer qu'eux. Le son des guitares est particulièrement
efficace et c'est un réel bonheur d'entendre de tels riffs avec
un tel son. Des riffs si caractéristiques au style Killswitch
directement tiré des meilleurs albums qui sortait de la Bay Area
il y 15 ans. Joel s'avère être encore une fois une guitariste
rythmique hors paire. Ici, rythmiques implacables et mélodies
rêveuses (" Inhale ") font bon ménage. Musicalement,
la recette semble donc être la même, un fabuleux mélange
de styles, que se soit trash, death mélodique suédois,
heavy (" Rose Of Sharyn ") ou hardcore comme sur la dernière
plage " Hope Is... " avec ces churs agressifs tout droit
tiré de chez la bande à Madball. |
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Killswitch
Engage :
Interview - Photos |
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