Bane Interview
Cette interview a été réalisé à Paris le 20 Novembre 2005.
Caroline a renconté Aaron (chanteur)
et Zach (guitariste)

Que pouvez vous nous dire à propos de cette nouvelle tournée ?

Aaron :
Nous ne sommes pas venus en Europe depuis 3 ans, ça fait donc vraiment longtemps qu'on est pas passés par ici et beaucoup de choses ont changées, beaucoup plus de kids viennent aux concerts, je crois que le plus petit concert de cette tournée était a peu près de l'envergure d'un concert moyen sur la tournée d'il y a 3 ans, et il y a tellement plus de kids ! En plus on a jamais voyagé en bus avant, donc c'est vraiment nouveau et excitant pour nous, et on est très bons amis avec les 2 groupes avec lesquels on tourne donc tous les jours c'est un peu une grosse fête, tu traînes avec tes amis, tu fais ton concert et après tu retournes sur ce bus pour traîner encore un peu plus avec eux donc c'est vraiment différent de toutes les tournées qu'on a pu faire, ça a été la tournée la plus facile de ma vie, et la plus amusante.

"The Note" est vôtre neuvième album, quel est le plus gros changement de cet album ? Êtes vous satisfaits du résultat ?

Zach : ouai, je veux dire, c'est l'album qu'on voulait faire, c'est le premier disque qu'on sort en 4 ans donc on avait un peu décidé de se remettre dans le bain, c'était un peu genre " et si on faisait un disque ! ", on savait que " Give Blood ", qui est sorti avant, était très respecté et avait bien marché donc on s'est un peu dit " ouai ! on va exploser ce putain de disque ! " tout en faisant en même temps exactement le disque que l'on voulait. Il est vraiment différent de " Give Blood ", mais si vous avez aimé " Give Blood ", je pense que vous aimerez celui la. On est complètement satisfait du résultat. Je crois même que c'est le disque dont on est le plus satisfait.

Vos paroles sur les albums précédents contiennent pleins de revendications sociales et politiques alors que celui ci est plus personnel, "The Note" serait il plutôt un album conceptuel ?

Zach : Je ne pense pas que ce soit un album conceptuel, je crois que ce qu'on a essayé de faire, au niveau des paroles, c'est juste d'écrire ce qui nous arrive d'un point de vue plus personnel, je suppose qu'il est un peu plus sombre.
Aaron : il capture où j'en suis, je crois que chaque chanson que j'écris capture mon état d'esprit a un moment donné, je ne voulais pas forcément que cet album soit si personnel mais je crois que beaucoup des problèmes auxquels j'étais confronté l'année dernière et cette année était peut être un peu plus sombres et du coup j'étais un peu plus dans l'introspection tu vois, a regarder en moi au lieu d'autour de moi, à devoir me battre avec le fait que beaucoup de choses dans la vie changent, que les gens que tu aimes meurent, où qu'ils partent, et qu'on ne peut rien y faire donc… Quand tout était prêt, j'ai relus les paroles et c'était un peu genre " whaou, c'est un disque un peu sombre ", mais ce n'était pas intentionnel, c'est juste l'état d'esprit dans lequel j'étais pendant ces 2 années passées.

À propos de la pochette, une sorte de bd qui illustrerait la symbolique des paroles, d'où vous ai venue l'idée ?

Aaron : Je ne sais pas, Pete, notre bassiste, et moi, voulions juste faire quelque chose de vraiment visuel qui raconterait un peu l'histoire mais qui la laisserait quand même a l'imagination de la personne qui la regarderais, laisser au public la possibilité de décider ce que ça voulait dire, on ne voulait pas dévoiler ce qu'il y avait dans "The Note", c'est à vous de faire vos propres conclusions, on voulait une pochette que les kids pourrait regarder plus d'1 fois, qui ne serait pas le graphisme typiquement hardcore avec une photos de guitaristes qui sautent en l'air ? Avec des X sur les mains et tout…

Et un cœur brisé qui saigne…

Aaron : (rires) Exactement !!! Et des têtes de mort ! On voulait vraiment quelque chose de différent que l'on pourrait regarder 3 ou 4 fois et dont on pourrait à chaque fois avoir un sentiment différent.

Et après ces 10 ans de musique, quel sens pourriez vous donner au fait de jouer du hardcore en 2005 ? Une implication politique ? Un sens musical ? Un sens social ?

Aaron : C'est une bonne question ! Et ça devient effectivement un peu plus compliqué de s'accrocher à la raison pour laquelle on a commencé a jouer du hardcore, quand on était jeune, car les temps changent et le hardcore est devenu très populaire et vendeur, donc si on fait ce qu'il faut et qu'on suit le bon chemin, on peut vendre un putain de paquet de disque maintenant tu sais, et ça n'a jamais été la raison pour laquelle les kids ont commencé a jouer du hardcore et du punk il y a 10 ans, mais c'est toujours un peu une lutte personnelle de s'accrocher à la raison pour laquelle on a commencé, quand ça ne nous importait pas de vendre seulement 10 cd, qu'on voulait seulement monter sur scène pour jouer cette musique qui comptait tellement à nos yeux, et maintenant c'est un peu plus compliqué quand en plus de le faire parce qu'on aime ça il faut aussi essayer de vendre des disques et de faire en sorte que tous ceux qui nous soutiennent, comme la maison de disque et tout, vont s'en sortir, donc les choses sont un peu différentes, (à Zach) je crois que tu pourrais répondre mieux que moi.
Zach : je sais pas vraiment, pourquoi on est encore à fond dedans ? je crois qu'on a toujours plus ou moins essayé de resté fidèle au chemin qu'on voulait prendre, tu vois ce que je veux dire, depuis que Bane existe, même si le hardcore est plus populaire maintenant que jamais, on a jamais vendu tant de disques que ça, mais on est déjà chanceux d'être un groupe pour lequel les kids sont restés fidèles ou quoi, du coup on peut tourner et les kids viennent même si on a pas vendu 100 000 albums ou je ne sais combien de disques tu vois. Le plus important c'est qu'on a toujours essayé de garder notre musique émotionnelle, et ce qu'on en fait c'est vraiment ce qu'on voulais en faire, il faut s'assurer que peut importe quoi qu'on écrive ou quoi qu'on joue, il faut ressentir ce qu'on fait, tu vois ce que je veux dire ? Quand on a fait ce disque, on a un peu regroupées quelques chansons, une démo de 5 chansons, et quand on est sortis de ce studio, on ne le sentait pas, je crois que si on était restés dans cette voie là on aurait écrit un disque seulement pour le principe de le sortir et de le vendre, donc on a abrégé cette session en se disant " je ne peux pas monter sur scène et feindre ce que je fais, je dois pouvoir ressentir ce que je fais, il faut qu'il y ait de l'émotion ". Dès le début on avait cette émotion, et on l'a toujours, donc je ne crois pas qu'être commercialisé ou quoi, enfin, on est content que ça soit plus populaire, les kids qui viennent dans la scène hardcore et mettent vraiment leur cœur dans ces groupes seront toujours la dans 5 ans, les autres en reviendront à écouter Britney Spears ou peu importe. Je ne me sens pas différent de ce que j'étais il y a 10 ans.
Aaron : Le truc avec Bane, c'est qu'on a toujours un peu été un groupe égoïste, on s'est jamais vraiment soucié de ce que les gens autour de nous attendaient de nous, je crois qu'on a appris assez tôt que les kids dans le hardcore changent rapidement et qu'ils évolueront hors de tout ça et vous tourner le dos dès qu'ils peuvent, donc on ne peut pas passer son temps à se soucier de ce qu'ils attendent de nous, on a juste fait ce qui nous semblait bien et emmerdé le reste du monde, si ça nous semblait bien à nous donc on le faisait, et je crois que c'est comme ça qu'on a réussi a sonner un peu différemment d'un groupe de hardcore typique, peut être que ça nous a coûté des fans mais au final on a réussi a rester inspirés, et je suis toujours aussi excité à l'idée de faire partie du groupe, d'écrire des chansons et de faire des concerts qu'il y a 8 ans, et je crois que c'est le cas parce qu'on a jamais eu peur de se défier les uns les autres et d'écrire des trucs peut être un peu différents de ce que font les groupes de hardcore de base, donc pour moi, c'est ce qui nous a permis de durer, et je crois que ça ne s'est jamais estompé parce qu'on est jamais tombé dans une caricature de groove, un truc genre " c'est ce qu'il faut que l'on fasse, on doit écrire une chanson comme ça ", quand il a été temps d'écrire " The Note " on a même pas pensé à ce que l'on avait fait dans " Give Blood ", on pensait juste à ce qui allait nous plaire à ce moment précis. C'est peut être ce pour ça qu'on a réussi à durer si longtemps, on ne s'est jamais soucié d'autre chose que de nous même.
Zach : Et notre maison de disque a vraiment été géniale avec nous, à nous soutenir, à toujours être là, bien sûr qu'ils veulent qu'on vende le plus de disques possibles puisque c'est leur boulot, mais ils ne nous ont jamais poussés à faire quelque chose qu'on ne souhaitait pas vraiment, on a toujours pu tenter des trucs, ils ont toujours compris.
Aaron : Bane va faire des trucs à la Bane, et ils doivent vivre avec. Peut être qu'on ne vend pas autant de disque que ce qu'ils auraient espérés, mais je crois qu'ils nous respectent en tant que personnes parce qu'on a fait les choses comme on le souhaitait.

Avez vous quelque chose à dire sur la situation du monde en 2005?

Aaron : Je crois que ça fait vraiment peur ; et ça fait vraiment peur de vivre aux Etats-Unis parce qu'on a vraiment peu d'information, les médias sont tellement censurés, je crois que les politiciens qui dirigent notre pays nous mentent tout le temps, qu'on a jamais les fait réels. Du coup je me sens un peu hors de portée de la vie politique. Ça fait des années et des années maintenant que je ne sais pas qui me dit la vérité, je sais que je vis dans un pays qui est diabolique à la base et qui en plus est dirigé par des hommes diaboliques qui ne sont intéressés que par le fait de profiter des riches et puissants. J'ai fait le choix personnel de m'intéresser aux choses qui me sont proches et de donner tout mon cœur et toutes mes émotions à mes amis, ma famille, au groupe, j'ai peut être pas été assez politiquement actif mais c'est tellement déprimant de mener un combat si gros et si dur a gagner que quasiment personne que je connaisse n'essai de s'impliquer vraiment. Aujourd'hui à la tour Eiffel il y avait une énorme manifestation, avec des banderoles, il y avait des jeunes partout, et on ne voit jamais ça en Amérique, peut être qu'il y en avait un peu après que la guerre éclate mais la plupart des américains préfèrent rester silencieux, rester à la maison, manger des putains de cheeseburgers, regarder la télé et aller se coucher, c'est comme ça que notre pays aime les choses. Tout le monde tranquille et en silence.

On est un peu en crise en France, il y a des émeutes dans les banlieues..

Aaron :
On en a entendu parler !! Les jeunes sont révoltés !

En France les banlieues ne sont pas pour les riches, ce sont des sortes de ghettos, il y a eu un incident il y a quelques semaines et 2 jeunes sont morts dans une centrale d'électricité parce qu'ils étaient poursuivis par la police, ils était plutôt jeunes et n'avaient rien fait de mal, mais dans ces cités il y a beaucoup de tension entre les jeunes et la police donc ils ont juste pris peur, du coup la population de ces quartiers s'est rendue compte qu'il y avait un problème et du coup les jeunes brûlent des voitures et affrontent la police.

Aaron : Parce que les jeunes pensent qu'ils n'ont pas d'avenir, il y a tellement de zones comme ça aux États-Unis, si tu nais dans ces quartiers, tes chances de faire quoi que ce soit de ta vie sont si minces, mais les jeunes ne se soulèvent pas et ne se défendent pas contre la police, il se tourne généralement vers la drogue et se tirent les uns sur les autres, c'est comme si la violence restait contenue dans ces petites cités et que la police, les politiciens et les puissants n'ont même pas à s'en soucier, ils se tuent entre eux donc tout le monde s'en fout.

Non là ils ne se tuent pas entre eux, ils affrontent juste la police, parfois même tirent sur la police.

Aaron : C'est bizarre à dire mais je crois que c'est une meilleure alternative, au moins ils s'expriment haut et fort.

Et ils sont conscients du problème.

Aaron : Exactement ! Aux États-Unis on ne voit pas ça très souvent, les pauvres restent pauvres et font ce qu'ils peuvent pour avoir des belles baskets ou des chaînes en or, ou peut importe, c'est vraiment triste…

Vous considérez vous comme un groupe politiquement engagé ?

Zach :
Non, du moins moi je ne le suis pas !
Aaron : C'est déjà si dur d'être seulement conscient politiquement quand on est américain puisque toutes nos informations sont bloquées, ils ne nous diront pas la vérité sur le nombre de soldats morts à la guerre cette semaine, on ne voit jamais leurs visages, il y a des milliers de jeunes de 18 ou 19 ans en Irak ou en Afghanistan à l'heure actuelle, et beaucoup d'entre eux meurent mais on n'entend jamais leurs noms, on ne les voit jamais à la télé, c'est passé sous silence à chaque fois. Donc s'est vraiment dur d'être bouleversé par le monde politique quand on a aucune information.

Que pensez vous de l'émergence de groupes hardcore engagés comme Strike Anywhere ?

Aaron : C'est génial, je crois que le punk et le hardcore vont de paire avec le fait de se révolter contre des problèmes politiques et sociaux, je pense que c'est quelque chose de très beau. Je voudrais que plus de jeunes se sentent impliqués et soit excités à l'idée de se défendre.

Que pensez vous des groupes de Crimethinc ? En êtes vous proches ?

Aaron : On n'en est pas proches, c'est triste mais ce sont des scènes très différentes aux États-Unis, très séparées. On ne joue pas avec ce genre de groupes très souvent, c'est un peu triste.

Beaucoup des ces groupes engagés vous citent parmi leurs influences, avec des groupes comme Boysetsfire, en êtes vous fiers ?

Aaron :
Absolument ! Avoir de l'influence sur quiconque me fait me sentir super bien, savoir que l'on a influencé quelqu'un, c'est incroyable !!

On sait que la musique prend une grande place dans votre vie, mais avez vous d'autres passions ?

Zach : J'ai entendu Andrew (de Comeback Kid) répondre à celle là! J'essayais de penser a quelque chose aussi mais j'ai vraiment pas grand chose d'autre que la musique dans ma vie. J'ai ma maison, ma musique, et c'est tout, je ne saurais pas quoi faire quand ça s'arrêtera, j'espère que ça ne s'arrêtera jamais donc…
Aaron : Il est trop doué pour la musique, pour comprendre la musique, ça le suivra toujours.
Zach : Si j'arrête un jour, j'essaierai de devenir producteur ou un truc comme ça, et si ça marche pas je travaillerais chez un putain de disquaire.
Aaron : En fait j'ai un truc à répondre ça moi ! Le Poker, le jeu de cartes, est une réelle passion pour moi, ça prend une grande partie de ma vie quand je ne tourne pas, une grande partie de la vie de mes amis aussi, quand je ne suis pas sur les routes je suis généralement dans un casino en train de jouer aux cartes. Ce n'est pas une réponse très excitante mais c'est quelque chose de bien distinct de la musique qui me passionne beaucoup.

Si vous aviez quelque chose à dire à la jeune génération, qu'est ce que ce serait ?

Aaron :
J'ai l'impression que c'est une question très importante, je veux dire une chose bien ! je crois que je dirais " défendez vous ", ne restez pas silencieux, ne les laissez pas vous écraser si bas que vous ne pouvez plus vous faire entendre. C'est ce que le punk rock m'a appris depuis que j'ai 15 ans, qu'on a une voix il ne faut pas voir peur de s'en servir, n'ayez pas peur de ceux que ça peut énerver. J'aimerais que tous ces jeunes des banlieues de Paris puissent entendre ça, défendez vous putain !

Questionnaire de Pivot :

Quel est votre mot préféré ?
Zach : j'avais pensé à "Trique" mais je l'ai refilé (à Andrew)!
Aaron : "de la merde"!!
Qu'est ce qui vous rend créatifs ?
Aaron : Le courage des gens je crois, les gens qui n'ont pas peur de faire quelque chose de complètement différent, totalement original, ça m'inspire de voir quelqu'un qui ne se soucie pas de vendre, qui y vas un point c'est tout.
Zach : la vie je crois ! C'est sûrement une réponse ennuyeuse que pleins de gens donnent. Quand j'écris un truc, ça a toujours un rapport avec ce qui se passe dans ma vie, par exemple quand je suis triste il en sors de la musique triste, idem quand je suis énervé, je dois juste trouver le bon moment pour trouver la bonne chanson, je peux être en colère pendant 1 mois et rien ne sors et puis après " bam ! ", il faut que ça sorte. Je suis plus créatif quand je suis bouleversé par quelque chose.
Quel est votre juron préféré ?
Aaron : Je vais dire " chatte " (" twat " en anglais), c'est vraiment crade.
Zach : je vais dire " putain ", tout le monde dit putain, mais c'est mon préféré
Aaron : Je n'utilise pas beaucoup le mot chatte, mais si j'arrive à la placer dans une phrase, whaou, d'un coup ma phrase est tellement plus belle !!! (rires)
Zach : dans ce cas le mot que j'aime le moins c'est chatte ! (rires)
Quel bruit ou son aimez vous ?
Aaron : le bruit d'une fille qui respire près de mon oreille !
(rires)
c'est ce que je préfère !
Zach : Comme c'est ringard !!
Quel bruit ou son détestez vous ?
Aaron : j'ai même peur de le dire, il profitera de la moindre occasion pour le faire ! Le bruit des dents sur une fourchette en métal !! je déteste ça !
Zach : les motos Harley Davidson ! (rires)
Aaron : on a vécu juste à l'angle d'un bar de motards, tous les dimanches matins, vachement trop tôt, ils se rassemblaient là, il y en avait des centaines.
Zach : j'aurais pu me tirer une balle dans la tête !
Votre endroit préféré ?
Zach : putain c'est dur !
Aaron : j'adore Rome, mais j'aime aussi beaucoup Tokyo, j'aodre être assis à une table de Poker, avec des tonnes de jetons devant moi !
Zach : Mon lit !
Celui que vous detestez ?
Aaron : La frontière canadienne (rires), c'est la pire, on reste assis la en espérant qu'ils nous laissent passer, qu'il ne vont pas nous taxer pour qu'on ramène nos t-shirts de leur côté, parfois ça prend 4heures et ils nous traitent comme des criminels, et t'as même pas envie d'aller dans ce putain de pays à la con !! Tu restes assis en croisant les doigts, en priant qu'il vont te laisser passer, et il vont bien sûr te taxer, mais ce que tu veux savoir c'est combien !! C'est le pire endroit du monde !!
Zach : moi je dirais un poste de police ?
Qui vous a le plus influencés durant votre vie ?
Zach : Mon ami Steve Nale
Aaron : sûrement l'auteur Charles Bukowski
Petits, qui étaient vos héros ?
Aaron : Rocky était mon héros !
Zach : je ne sais pas si je n'avais qu'un seul héros, j'ai toujours voulu être une Rock Star, donc n'importe quel groupe !! Bon Jovi !! Hmm qui pouvait être un héros…
Mes parents, mais c'est évident je crois.
Quelle profession n'aimeriez vous pas avoir ?
Zach : J'ai été télévendeur une fois et ça craignait vraiment !!
C'est mon job !! (rires)
Aaron : Dans les sex shops il y a des toutes petites pièces avec une fenêtre ou tu vois une fille se déshabiller, des mecs viennent là pour se masturber, et j'aimerais vraiment pas être celui qui nettoie ces pièces !! (rires)
Si Dieu existe, que voudrais tu qu'il te dise à ton arrivée au paradis?
Zach : (rires) T'es un chanceux fils de pute ! C'est ça qu'il dirait !!
Aaron : Que me dirait-il ! J'ai passé ma vie a ne pas croire en lui et a dire aux gens qu'il n'existait pas, j'espère qu'il dirait " ok, t'as été un mec bien, entre, c'est bon, je comprend, tu essayais de faire ce qu'il fallait, vient avec moi idiot " (rires)


Interview Caroline
Traduction Caroline



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