Commence
ce passe cette tournée 2004 ?
H- Au mieux, il y a du monde, encore aujourd'hui,
ouai les gens répondent présents, et on est content de
revenir sur scène leur proposer nos anciens titres et les nouveaux.
Aujourd'hui
on est au milieu de votre tournée, avez-vous une anecdote, un
fait marquant
à nous raconter ?
H- Non, pas vraiment, on nous a poser la
question tout à l'heure, au jour d'aujourd'hui on en a pas encore,
ça va peut-être venir après.
S- On en a tous les jours
C'est
des choses qui ne se disent pas?
H- Non, c'est juste des bons souvenirs,
une bonne date, un public mortel.
S- On passe un bon moment depuis le début.
H- Bon allé, c'est pas vraiment
une anecdote, mais, il y a juste un truc qui nous a fait sourire en
ce qui me concerne, bin tu étais là, c'est le concert
à Annecy où le groupe de première partie était
vraiment surprenant, un groupe de Heavy un peu lyrique, c'était
bien mais assez surprenant quoi. De mémoire, en tout cas hors
festival, on n'avait jamais joué avec un groupe comme ça,
et c'était rigolo, pour ma part. Pas rigolo leur musique, mais
de jouer avec un groupe comme ça.
S- Pour l'instant on tourne normalement,
il n'y a pas eut de plans galères.
Ce
n'est pas une vraie tournée, il y a quelque chose ? (Rires)
S- C'est une vraie tournée qui se
passe bien. En fait ce qui est bien c'est quand il n'y en
a pas trop des anecdotes.
Globalement
après une si longue absence de scène, Physiquement vous
vous êtes préparés avant ?
S- On a fait un an de Body Building
(Rires)
C'était
pour savoir si il y avait une préparation spéciale avant,
là vous avez presque
30 dates?
H- Non, mais fort heureusement on a des
bonnes carcasses qui font que ça va, mais on
est fatigué comme tout le monde.
C'est
vrai que toi (Hervé) tu es toujours sur la route, mais pour Stéphane,
la scène remonte au Wet Tour ?
S- C'est vrai que je me suis un peu empâté
dans mon studio
(Rires)
Non
ce n'est pas ce que j'ai voulut dire
H- Ce que je peux dire car moi j'ai continuer
à faire des concerts, c'est qu'il n'y a pas de faiblesses, personne
plus que d'autre, tout le monde est fatigué à la fin d'un
concert.
S- On savait aussi qu'on ne repartait pas
pour 10 dates. C'était pas non plus partir pour
ce mettre la guerre tout le temps, comme on pouvait le faire il y a
quelques années.
Vous
avez l'habitude de ce qu'il ne faut pas faire ? C'est l'expérience.
S- Voilà, on l'a suffisamment fait
pour ne pas le refaire maintenant.
H- Ce qui ne nous empêche pas de
nous amuser un peu.
S- Non mais on s'amuse, on passe notre
tant à s'amuser.
De ce que j'ai vu à Annecy, c'était
impressionnant de puissance, au niveau musical bien sure, mais aussi
en prestance, on sentait comme si vous n'aviez jamais arrêtés.
H- Bien c'est tant mieux.
S- Avec Alex qui est arrivé il y
a deux ans dans le groupe et qui fait ça première tournée
avec nous, on a un truc qui fonctionne parce que c'est pareil, on a
grandit ensemble, fait pleins de choses ensemble, on a pas besoin de
ce parler toutes les heures pour ce comprendre.
H- Et sur scène c'est pareil.
Concernant
la date du 17 avril à Nancy
H- c'était un beau festival, bien
organisé, que des bons groupes, le concert c'était génial.
Et pour toi, ce n'était pas trop dur de
faire deux set, un avec Black Bomb A et un avec Loudblast ?
H- Faire les deux, a ouai ça était. En fait on a jouer
35 minutes avec Black Bomb A et 1 heure avec Les Loud, donc tu vois,
il y avait 2 heures entre les deux, c'était carrément
gérable. C'était bien.
Sinon
sur ce nouvel album, je dirais qu'il n'a pas fait l'unanimité...
H- Forcement !!
Oui
forcement, mais on a entendu des trucs assez bizarre, " c'est du
sous-Gojira ", c'est du " Clearcut un peu plus Roots "
Loudblast
vise un autre public
H- Je pense que l'on a été sur les mêmes
sites. Ces gens là, ces quelques personnes qui viennent sur le
net, les troubles faits, je vais les appeler, ces mecs la, qu'ils continuent
d'écouter ce qu'ils veulent, qu'ils crachent leur fiel ailleurs.
Mais
en même tant, ces troubles faits, j'ai l'impression qu'il y en
a partout, que si tu vas sur n'importe quel forum, chez Overcome par
exemple
H- Ouais mais chez Overcome c'est différent.
C'est le public hardcore.
S- Mais tu ne peux pas t'arrêter
sur 15 mecs qui font chier.
H- Ouais ces gens là ce n'est qu'une
poignée et ça sert à rien.
Mais c'est ceux que tu vois le plus ?
S- Ouais forcement. Les critiques, les
choses négatives, c'est ce qui fait mal, c'est des trucs qui
vont te tourner dans la tête et toi tu vas te dire " Putain
fait chier ", mais tu sais que c'est un pourcentage tellement faible
des gens qui vont venir au concert. De toute façon on ne fait
pas de la musique pour devenir universel. Et puis ça sert a rien
avec ce que l'on fait comme musique, on ne cherche pas à aller
marcher sur des platebandes qui ne sont pas les notre. On a une façon
de voir les choses qui est bien clair.
H- Après il y a quelques gens qui
s'attendaient à ce que l'on fasse un album de Death 1994, et
ce n'est pas du tout ce qu'on voulait faire et on a fait ce qu'on a
voulu faire.
Pour en revenir à l'unanimité, peu importe, il y a des
gens qui viennent aux concerts et les concerts se passent super bien.
C'est à ça que tu vois que c'est juste une poignée
de petits cons, qui crachent leur fiel encore une fois, et voilà,
de toutes façon il en faut. De toute façon, internet,
on sait bien que c'est à double tranchant.
- François Jamin nous rejoint -
S- Et avant internet il y avait d'autres trucs. On a toujours
su que faire l'unanimité ce n'était pas exister. Quand
on a sortit " Fragments " tu vois, il y a pleins de gens qui
ont dit " ouai Loudblast, ils font du heavy, ils font des trucs
vachement commerciaux
etc... " au bout du compte, c'est un
des albums que l'on a vendu le plus quoi
et cela reste un album
que les gens aiment bien. Mais à l'époque, on a proposé
autre chose, à quoi ça sert de vouloir toujours faire
la même chose, et de ce dire que tu vis sur tes acquis, que tu
vis sur des choses faciles. Faire un groupe, faire de la musique, c'est
déjà pas une chose facile, on c'est pas engager là
dedans pour donner aux gens des chose faciles non plus, parce que nous
on pense vachement à ce que l'on fait aussi, notre musique elle
est pensée et on a pas envie à chaque fois de proposer
des solutions que l'on a déjà données. Parce qu'on
est des musiciens, qu'on évolue, on a envie que notre musique
soit intéressante.
Et pour qu'elle soit intéressante il faut qu'elle propose une
autre chose à chaque fois.
Et donc donner des choses faciles aux gens, c'est ce que l'on aurait
pu faire très simplement, composer des " Cross the threshold
", des " Subject to Spirit ", on en a en stock, mais
ce n'est pas ce que l'on avait envie de faire avec cet album.
H- Et puis pour cet album, une fois encore,
on ne c'est pas donner un fil conducteur, on a composer les titres,
on les a jouer, on les a enregistré et puis voilà.
F- Les voix on les avait expérimentées
avant. On avait une idée assez bien précise de ce qu'on
voulait faire sur le nouvel album.
S- pour avoir épurer tout ce qu'on
voulait, on savait que cet album on voulais qu'il soit comme ça.
Le prochain on ne sait pas comment il sera, on en sait rien.
F- on veut pas se donner d'ornières
ou quoi.
S- On a jamais gérer notre carrière
comme ça, c'est aussi ça qui a fait a une époque
pas mal de polémiques, " ouai Loudblast, ils font un album
de Death métal brutal, après leur musique s'adoucie
etc.
".
F- C'est ça qui fait l'identité
de Loudblast finalement, c'est nos humeurs, et là, l'humeur elle
était assez énervée.
S- C'est nous c'est notre musique, ça
nous appartient, on a pas du tout envie d'être consensuel, on
ne l'a jamais été de tout façon.
H- On va pas faire forcement des morceaux,
en se disant il faut que ça plaise a une catégorie du
public qui est un peu plus exigeante, qui demande ça ou ça,
tu vois.
F- On se fait plaisir avant tout déjà.
S- Le type qui critique en plus, il n'a
peut-être jamais entendu
H- On va pas passer le réveillon
sur ça, mais cette personne, c'est le même, c'est le même
pseudo qui est revenu plusieurs fois, il a fait ça au bout de
deux, trois jours de la sortie et si ça se trouve maintenant
il aime bien
Enfin, c'est quand même pas approprié
" Loudblast s'adoucit
", " Pain Brother ",
" Bow Down " c'est quand même des morceaux très
violents ?
H- C'est l'album le plus brutal que l'on
ait fait
mais il y aura dans nos albums des plages plus Heavy,
car on a toujours fait ça. " Cross the threshold "
c'est heavy, " Fragments " il est plus heavy, celui là
il est plus brutal avec des plages heavy parce qu'on a envie de jouer
ça.
F- " Fragments " il était
plus arrangé, plus de guitare et de recherche de mélodies.
S- Tout simplement on ne se force pas,
jamais on ne se forcera à faire des choses.
F- Ca correspond à nos humeurs et
à nos envies, on ne fait pas de concessions.
J- On ne fait pas une musique commerciale,
on le sait, donc pourquoi on se ferait chier,
à essayer de faire des choses qu'on nous demande et qui ne nous
conviennent pas.
Pour
moi (OS) cet album reprend tout ce que vous avez fait avant, aux niveaux
des riffs, des compos, des sons, des voix, c'est très inspiré
de tout
S-
De toutes façon c'est notre musique, c'est nous qui l'avons composée.
H- Et pour te dire encore, il critique
aujourd'hui l'album, " il sonne trop moderne "
,
et bien oui, il sonne moderne.
F- On ne va pas faire un truc qui sonne
année 80.
H- Alors qu'est ce que ça veut rien
dire il sonne moderne, non mais ça veut dire quoi il sonne moderne
dans
ce cas là, il y a 10 ans on disait, les albums ils sonnaient
moderne, ça veut rien dire, c'est nul
Question suivante.
S- Non mais c'est bien de créer
une polémique.
Je
vais revenir un peu sur les textes. C'est toi (François) qui
écris la plupart des textes. Mais au niveau des mélodies
vocales, tu écris que les textes où tu as aussi la mélodie
vocale ?
F- Les mélodies vocales, c'est plus
comme un instrument que l'on va placer et c'est Steph. A ce stade là,
on peut dire que l'on s'écoute les uns les autres
H- Ya pas de leader !! Sauf que c'est vrai
que c'est lui qui compose les morceaux et c'est nous qui les jouons
!!! (Rires collectifs)
Belle parodie des inconnus par Hervé avec l'accent s'il vous
plait.
H- Mais pour le chant, c'est vrai qu'il
y a une mélodie de base, mais Steph en parlera mieux que moi.
C'est juste une question pour savoir si François écrivait
le texte avec la mélodie vocale.
S- Je cherche une mélodie, je compose
et je propose tu vois, je n'impose pas ce qu'il faut faire ou pas.
C'est la mélodie vocale qui arrive avant
ou le texte ?
S- Non jamais.
F- Le texte il est déjà assez,
comment dire, rythmique.
S- On fait rarement les textes avant la
zic en fait.
F- Le riff avant tout.
S- On fait une collaboration depuis tellement
longtemps qu'il y a des automatismes.
François écrit pour ta voix?
F- On est en phase.
S- On se pose même plus la question
comment on doit faire ou pas, on sait quoi.
Moi je ne chanterais jamais quelque chose que j'aime pas ou que je ne
ressente pas.
J'aurais pensais que tu (François) composer
le texte avec la phrase mélodique ?
F- J'ai une approche pas tout à
fait comme ça.
S- C'est déjà arrivé,
mais ce n'est pas
F- C'est plus un travail rythmique, choisir
les mots aussi, la recherche de la sonorité,
du mot qui va sonner, savoir où le placer.
S- Dans le sens où le chant n'est
pas super mélodique et que ce n'est pas ça qui va donner
la mélodie du morceau en général. On essai d'abord
de structurer des titres.
H- Ce que l'on aime aussi avant que le
chant soit mi c'est que le morceau je veux pas dire, se suffise à
lui-même, mais qu'il soit assez riche déjà, qu'il
soit assez complet, qu'il y est une base instrumentale forte. Il faut
vraiment que ce soit un tout avec le chant. Il faut que la musique se
suffise en faite et que le chant soit l'élément qui rajoute,
enfin je crois.
F- En fait qui compète.
H- voilà.
F- Il se met en place de toute façon
au fur à mesure du processus. Mais à la base je dirais
que c'est le riff de guitare qu'on place et qu'on fait ressortir.
H- On est des hardosses, il ne faut pas
l'oublier, et on le revendique.
Sur
ce nouvel album toujours, vous nous avez habitué aux femmes nues,
vous avez un rapport particulier avec les serpents ?
H- Bien non, on ne dort pas avec des serpents,
on ne couche pas avec des serpents (rires). Les serpents sont en rapport
avec la pochette, le dieu, on a eu l'idée d'approfondir cela
avec les photos.
Justement
par rapport à l'album et tout ce concept là, on a l'impression
vis-à-vis des textes qu'il y a de la rancur vis-à-vis
des gens, du monde qui détruit la planète ?
F- Il est plus engagé que d'habitude.
Enfin on cherche pas ça, on ne va pas militer ou quoi.
S- On est concerné par ça,
c'est un thème dont on parle entre nous.
F- C'est inspiré de ce qui ce passe
dans le monde en ce moment, en particulier des conflits et du massacre
écologique qui est en train de ce produire et qui continu de
pire en pire.
Et
" Bow Down ", c'est inspiré de la situation américaine
?
F- Ouai ouai
(Rires) Je pourrais
l'approfondir, mais c'est aussi à toi de l'interpréter,
dedans il y a aussi Big Brother, tu peux aussi mettre ça de côté
Taliban, si tu veux, ou du côté Bush, là où
il y a de l'oppression, une dictature, là où on embrigade
les gens. C'est surtout sur ça, l'embrigadement, de la façon
dont on va faire des moutons pour allez ce foutre sur la gueule pour
10 personnes. Mais tu peux lire comme ça.
S- On reparlera peut-être de culs
l'an prochain. On ne se force pas, on a encore des choses à dire
là-dessus.
H- Le sujet est vaste.
F- Inépuisable. Le cul, la terre
c'est un petit peu existentialiste, pour conclure.
S- En fait, on reste sur un thème
qui nous est propre aussi, on a toujours parlé de l'homme, de
sa perversion, de ses travers, des choses qui l'entoure, de la vie tout
simplement.
Actuellement
on vous rapproche a de groupes comme Gojira ou Scarve, votre avis ?
F- Un grand honneur.
H- C'est des bons groupes. Que l'on nous
rapproche nous associes, peut importe,
ça fait plaisir.
S- C'est la même scène de
tout façon.
H- Je pense que ça leur fait autant
plaisir à eux. C'est des bons groupes.
F- La preuve qu'en France il y a de la
qualité.
Un
renouveau de la scène métal ?
S- Il y a toujours eut cette scène,
mais il y a eut quatre ans de néo-métal et tout le monde
pensait que le métal c'était juste ça, et à
côté de ça il y a toujours eut une scène
qui a existée qui été moins sous les feux de la
rampe. C'est un cycle qui se reproduit à chaque fois.
Est-ce
la mort du Néo ?
F- On ne va pas redire la même chose. Les bons groupes
de néo ou quoi, à partir du moment ou il travail bien
et qu'il font de la bonne musique ils vont pas mourir.
S- Mais les groupes de Néo on une
approche super commerciale ça ne deviendra plus des groupes de
métal, ils deviendront des groupes de rock ou de pop parce qu'ils
voudront vendre des skuds et parce que c'est leur objectif. On ne les
blâme pas, vouloir gagner de l'argent en faisant de la musique
ce n'est pas honteux. Mais nous on n'a pas choisit ça, depuis
le début on n'a pas choisit de faire quelque chose de commercial.
F- on veut vendre aussi des disques. Mais
l'approche n'est pas du tout la même, en variété,
c'est beaucoup plus calibré pour essayer de toucher un maximum
de gens.
S- Tant que l'on ne chante pas en français,
on n'a aucune chance de passer sur une radio ou se genre de chose.
F- Et nous on ne chante pas en français.
Et
le fait que des jeunes répondent présents pour des groupes
de métal, c'est un changement d'états d'esprits, vous
le voyez comment ? Sachant que la scène Lilloise
a toujours été plus métal que les autres.
F- C'est l'influence de la Belgique et
des pays du Nord.
H- Moi je ne suis pas persuadé qu'il
y ai eu un break, qu'il y ai eu un trou noir dans le métal, C'est
vrai que quand on regarde un groupe comme Gojira qui tourne beaucoup
en ce moment, ça fait qu'en même des années qu'ils
existent, ça fait plus de huit ans.
S- En France, on a vraiment tendance a
tout oblitérer du moment qu'il y a une nouvelle mode. Tu as une
nouvelle mode, tu as tous les mecs qui viennent s'engouffrer dedans
et on a l'impression qu'il y a que ça qui existe. Et on oublie
tout ce qu'il y a à côté, et ça a toujours
été comme ça.
H- C'est Franco-Français.
S- On est vraiment trop réceptif
aux trucs hypes, et ça a toujours été comme ça.
Il y a toujours eut une scène parallèle qui a existé,
qui a survécue pendant les années où c'était
dur, et qui revient à chaque fois parce qu'elle est là.
Tout le monde a voulu faire du néo car à un moment c'était
la seule façon pour pouvoir exister au niveau métal, mais
il va rester quoi après, peut-être quatre, cinq groupes,
parce que ce sera le choix des majors. Les majors vont demander qu'ils
soient plus commerciaux.
Ou plus brutaux !!
S- Pas en France.
Oui pas en France, mais on a l'impression que
maintenant il faut soit faire du Rock,
soit faire du Hardcore ou du Grind, il n'y a plus de juste milieux ?
H- Moi je trouve qu'un groupe de Pop comme
Muse par exemple est beaucoup plus brutal que tous ces groupes de néo
français ou autre.
C'est le côté émo, malsain
de Muse ?
H- Ca a un côté ultra brutal,
je suis assez scotché car j'ai découvert ça il
n'y a pas longtemps.
S- On ne crache pas sur les autres styles,
c'est vrai que ce n'est pas ce que l'on affectionne le plus comme style,
ils ont le droit d'exister, il font leur musique c'est cool, ça
marche.
F- Il y a eut Korn
mais si tu regardes,
Slayer a toujours était là, et ils seront toujours là,
ils n'ont jamais vendu autant de disque maintenant que depuis autant
d'années.
H- Oui, ils vendent plus de disques maintenant
qu'il y a longtemps, ils ont toujours continué leur petit bonhomme
de chemin, tu vois ça grossit, ça grossit et c'est un
groupe dont on parlera encore dans 20 ans, mais Korn peut-être
aussi et pleins d'autres.
S- Ce qui serait bien c'est de ne pas assimiler
certains groupes à la mouvance métal parce que on met
un peu trop de chose là dedans. A partir du moment que tu as
une guitare saturée, tu es métal, mais bon il a des groupes
qui ont une guitare saturé et qui ne sont pas métal.
C'est
purement Français aussi, on n'a pas une culture rock de base.
H- Non mais ta culture rock, tu te l'as
fait ou pas, tu vas au devant des choses.
Si tu écoutes que la radio chez toi, tu vas être encré
dans tout ce qui passe. Alors que
si tu vas dans les bourses acheter des disques et tu discutes et tout
Tu choisis entre guillemet " ton créneau ", enfin je
ne sais même pas si tu choisis, il s'impose à toi
Pour ma part ça fait plus de 20 ans que j'écoute du hard
rock.
Il
est vrai qu'il y a une approche des modes qui a cassé cette démarche
là.
S- On a pas une culture rock en France,
quand tu mets la radio, t'entends pas du métal.
En Belgique tu mets la radio tu as du Mötörhead.
H- Mais à 15 heure, dans une émission
de grand public. Dans un petit pays comme ça, juste à
côté du notre.
Lors
de la dernière interview vous aviez parlé de rééditer
les précédents albums, où cela en est-il ?
S- On est en train de récupérer
toutes les autorisations, et ça devrait ce faire très
rapidement. En tout cas on a récupéré tous nos
droits et c'est une bonne chose.
Et
concernant un potentiel DVD ?
H- L'année prochaine, là
on prend un max d'images. On va essayer d'apporter un truc conséquent.
On va emmagasiner et après c'est des heures de boulot pour tout
épurer.
F- On prend le temps pour faire un truc
bien pour l'Automne.
En
juin vous allez participer au FuryFest au Mans, avec des groupes comme
Soulfly, Chimaira, Et, Hatebreed, Après, Testament, Slipknot
qu'est ce que cela vous fait ?
H- C'est une super affiche. C'est bien
que la France soit capable maintenant. C'est un peu comme les Monsters
Of Rock, je ne sais pas si c'est comparable car le site est moins gros
en tout cas c'est bien qu'il y est des gars comme ça qui montent
des supers festivals comme ça. C'est mortel.
S- C'est bien, c'est une petite asso, c'est
pas le machin avec les supers moyens, il c'est pas planté donc
l'année prochaine il le refera. Mais pendant des années
il y a des festivals qui ont disparu car c'était des assos et
voilà, ça ce plantait, et on ne voulait pas venir car
c'était pas assez beau.
Une
petit question pour conclure, parce qu'il parait qu'il faut qu'on vous
libère.
Donc une question que l'on pose à tous les groupes en tournée
: Qu'est ce que vous écoutez dans le tour bus ?
F- Des dvds
H- Oui on regarde des films, car on a écouté
beaucoup de musique avant et maintenant on a la joie d'avoir un lecteur
dans le bus, on regarde quelques concerts de temps en temps.
S- On a écouté Clawfinger.
H- On a super kiffé le concert samedi
et ça nous a donné envie dans écouter et puis qu'est
ce qu'on a écouté
S- The Darkness (rires)
H- Et puis on regarde des films, comme
ça, ça passe plus vite !!
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