Loudblast Interview
C'est au passage de Loudblast à Lyon que Manu et moi avons rencontré 3 membres de Loudblast, Hervé (batteur), François (bassiste) et Stephane (Chant-guitare) afin de nous parler du nouvel album "Planet Pandemonium" et de la tournée 2004.



















































































Commence ce passe cette tournée 2004 ?
H- Au mieux, il y a du monde, encore aujourd'hui, ouai les gens répondent présents, et on est content de revenir sur scène leur proposer nos anciens titres et les nouveaux.

Aujourd'hui on est au milieu de votre tournée, avez-vous une anecdote, un fait marquant
à nous raconter ?

H- Non, pas vraiment, on nous a poser la question tout à l'heure, au jour d'aujourd'hui on en a pas encore, ça va peut-être venir après.
S- On en a tous les jours…

C'est des choses qui ne se disent pas?
H- Non, c'est juste des bons souvenirs, une bonne date, un public mortel.
S- On passe un bon moment depuis le début.
H- Bon allé, c'est pas vraiment une anecdote, mais, il y a juste un truc qui nous a fait sourire en ce qui me concerne, bin tu étais là, c'est le concert à Annecy où le groupe de première partie était vraiment surprenant, un groupe de Heavy un peu lyrique, c'était
bien mais assez surprenant quoi. De mémoire, en tout cas hors festival, on n'avait jamais joué avec un groupe comme ça, et c'était rigolo, pour ma part. Pas rigolo leur musique, mais de jouer avec un groupe comme ça.
S- Pour l'instant on tourne normalement, il n'y a pas eut de plans galères.

Ce n'est pas une vraie tournée, il y a quelque chose ? (Rires)
S- C'est une vraie tournée qui se passe bien. En fait ce qui est bien c'est quand il n'y en
a pas trop des anecdotes.

Globalement après une si longue absence de scène, Physiquement vous vous êtes préparés avant ?
S- On a fait un an de Body Building…(Rires)

C'était pour savoir si il y avait une préparation spéciale avant, là vous avez presque
30 dates?

H- Non, mais fort heureusement on a des bonnes carcasses qui font que ça va, mais on
est fatigué comme tout le monde.

C'est vrai que toi (Hervé) tu es toujours sur la route, mais pour Stéphane, la scène remonte au Wet Tour ?
S- C'est vrai que je me suis un peu empâté dans mon studio… (Rires)

Non ce n'est pas ce que j'ai voulut dire…
H- Ce que je peux dire car moi j'ai continuer à faire des concerts, c'est qu'il n'y a pas de faiblesses, personne plus que d'autre, tout le monde est fatigué à la fin d'un concert.
S- On savait aussi qu'on ne repartait pas pour 10 dates. C'était pas non plus partir pour
ce mettre la guerre tout le temps, comme on pouvait le faire il y a quelques années.

Vous avez l'habitude de ce qu'il ne faut pas faire ? C'est l'expérience.
S- Voilà, on l'a suffisamment fait pour ne pas le refaire maintenant.
H- Ce qui ne nous empêche pas de nous amuser un peu.
S- Non mais on s'amuse, on passe notre tant à s'amuser.

De ce que j'ai vu à Annecy, c'était impressionnant de puissance, au niveau musical bien sure, mais aussi en prestance, on sentait comme si vous n'aviez jamais arrêtés.
H- Bien c'est tant mieux.
S- Avec Alex qui est arrivé il y a deux ans dans le groupe et qui fait ça première tournée avec nous, on a un truc qui fonctionne parce que c'est pareil, on a grandit ensemble, fait pleins de choses ensemble, on a pas besoin de ce parler toutes les heures pour ce comprendre.
H- Et sur scène c'est pareil.

Concernant la date du 17 avril à Nancy…
H- c'était un beau festival, bien organisé, que des bons groupes, le concert c'était génial.

Et pour toi, ce n'était pas trop dur de faire deux set, un avec Black Bomb A et un avec Loudblast ?
H- Faire les deux, a ouai ça était. En fait on a jouer 35 minutes avec Black Bomb A et 1 heure avec Les Loud, donc tu vois, il y avait 2 heures entre les deux, c'était carrément gérable. C'était bien.

Sinon sur ce nouvel album, je dirais qu'il n'a pas fait l'unanimité...
H-
Forcement !!

Oui forcement, mais on a entendu des trucs assez bizarre, " c'est du sous-Gojira ", c'est du " Clearcut un peu plus Roots "…Loudblast vise un autre public…
H-
Je pense que l'on a été sur les mêmes sites. Ces gens là, ces quelques personnes qui viennent sur le net, les troubles faits, je vais les appeler, ces mecs la, qu'ils continuent d'écouter ce qu'ils veulent, qu'ils crachent leur fiel ailleurs.

Mais en même tant, ces troubles faits, j'ai l'impression qu'il y en a partout, que si tu vas sur n'importe quel forum, chez Overcome par exemple…
H- Ouais mais chez Overcome c'est différent.

C'est le public hardcore.
S- Mais tu ne peux pas t'arrêter sur 15 mecs qui font chier.
H- Ouais ces gens là ce n'est qu'une poignée et ça sert à rien.

Mais c'est ceux que tu vois le plus ?
S- Ouais forcement. Les critiques, les choses négatives, c'est ce qui fait mal, c'est des trucs qui vont te tourner dans la tête et toi tu vas te dire " Putain fait chier ", mais tu sais que c'est un pourcentage tellement faible des gens qui vont venir au concert. De toute façon on ne fait pas de la musique pour devenir universel. Et puis ça sert a rien avec ce que l'on fait comme musique, on ne cherche pas à aller marcher sur des platebandes qui ne sont pas les notre. On a une façon de voir les choses qui est bien clair.
H- Après il y a quelques gens qui s'attendaient à ce que l'on fasse un album de Death 1994, et ce n'est pas du tout ce qu'on voulait faire et on a fait ce qu'on a voulu faire.
Pour en revenir à l'unanimité, peu importe, il y a des gens qui viennent aux concerts et les concerts se passent super bien. C'est à ça que tu vois que c'est juste une poignée de petits cons, qui crachent leur fiel encore une fois, et voilà, de toutes façon il en faut. De toute façon, internet, on sait bien que c'est à double tranchant.
- François Jamin nous rejoint -
S-
Et avant internet il y avait d'autres trucs. On a toujours su que faire l'unanimité ce n'était pas exister. Quand on a sortit " Fragments " tu vois, il y a pleins de gens qui ont dit " ouai Loudblast, ils font du heavy, ils font des trucs vachement commerciaux…etc... " au bout du compte, c'est un des albums que l'on a vendu le plus quoi… et cela reste un album que les gens aiment bien. Mais à l'époque, on a proposé autre chose, à quoi ça sert de vouloir toujours faire la même chose, et de ce dire que tu vis sur tes acquis, que tu vis sur des choses faciles. Faire un groupe, faire de la musique, c'est déjà pas une chose facile, on c'est pas engager là dedans pour donner aux gens des chose faciles non plus, parce que nous on pense vachement à ce que l'on fait aussi, notre musique elle est pensée et on a pas envie à chaque fois de proposer des solutions que l'on a déjà données. Parce qu'on est des musiciens, qu'on évolue, on a envie que notre musique soit intéressante.
Et pour qu'elle soit intéressante il faut qu'elle propose une autre chose à chaque fois.
Et donc donner des choses faciles aux gens, c'est ce que l'on aurait pu faire très simplement, composer des " Cross the threshold ", des " Subject to Spirit ", on en a en stock, mais ce n'est pas ce que l'on avait envie de faire avec cet album.
H- Et puis pour cet album, une fois encore, on ne c'est pas donner un fil conducteur, on a composer les titres, on les a jouer, on les a enregistré et puis voilà.
F- Les voix on les avait expérimentées avant. On avait une idée assez bien précise de ce qu'on voulait faire sur le nouvel album.
S- pour avoir épurer tout ce qu'on voulait, on savait que cet album on voulais qu'il soit comme ça. Le prochain on ne sait pas comment il sera, on en sait rien.
F- on veut pas se donner d'ornières ou quoi.
S- On a jamais gérer notre carrière comme ça, c'est aussi ça qui a fait a une époque pas mal de polémiques, " ouai Loudblast, ils font un album de Death métal brutal, après leur musique s'adoucie…etc. ".
F- C'est ça qui fait l'identité de Loudblast finalement, c'est nos humeurs, et là, l'humeur elle était assez énervée.
S- C'est nous c'est notre musique, ça nous appartient, on a pas du tout envie d'être consensuel, on ne l'a jamais été de tout façon.
H- On va pas faire forcement des morceaux, en se disant il faut que ça plaise a une catégorie du public qui est un peu plus exigeante, qui demande ça ou ça, tu vois.
F- On se fait plaisir avant tout déjà.
S- Le type qui critique en plus, il n'a peut-être jamais entendu…
H- On va pas passer le réveillon sur ça, mais cette personne, c'est le même, c'est le même pseudo qui est revenu plusieurs fois, il a fait ça au bout de deux, trois jours de la sortie et si ça se trouve maintenant il aime bien…

Enfin, c'est quand même pas approprié " Loudblast s'adoucit…", " Pain Brother ",
" Bow Down " c'est quand même des morceaux très violents ?

H- C'est l'album le plus brutal que l'on ait fait…mais il y aura dans nos albums des plages plus Heavy, car on a toujours fait ça. " Cross the threshold " c'est heavy, " Fragments " il est plus heavy, celui là il est plus brutal avec des plages heavy parce qu'on a envie de jouer ça.
F- " Fragments " il était plus arrangé, plus de guitare et de recherche de mélodies.
S- Tout simplement on ne se force pas, jamais on ne se forcera à faire des choses.
F- Ca correspond à nos humeurs et à nos envies, on ne fait pas de concessions.
J- On ne fait pas une musique commerciale, on le sait, donc pourquoi on se ferait chier,
à essayer de faire des choses qu'on nous demande et qui ne nous conviennent pas.

Pour moi (OS) cet album reprend tout ce que vous avez fait avant, aux niveaux des riffs, des compos, des sons, des voix, c'est très inspiré de tout…
S- De toutes façon c'est notre musique, c'est nous qui l'avons composée.
H- Et pour te dire encore, il critique aujourd'hui l'album, " il sonne trop moderne "…,
et bien oui, il sonne moderne.
F- On ne va pas faire un truc qui sonne année 80.
H- Alors qu'est ce que ça veut rien dire il sonne moderne, non mais ça veut dire quoi il sonne moderne…dans ce cas là, il y a 10 ans on disait, les albums ils sonnaient moderne, ça veut rien dire, c'est nul… Question suivante.
S- Non mais c'est bien de créer une polémique.

Je vais revenir un peu sur les textes. C'est toi (François) qui écris la plupart des textes. Mais au niveau des mélodies vocales, tu écris que les textes où tu as aussi la mélodie vocale ?
F- Les mélodies vocales, c'est plus comme un instrument que l'on va placer et c'est Steph. A ce stade là, on peut dire que l'on s'écoute les uns les autres…
H- Ya pas de leader !! Sauf que c'est vrai que c'est lui qui compose les morceaux et c'est nous qui les jouons !!! (Rires collectifs)
Belle parodie des inconnus par Hervé avec l'accent s'il vous plait.

H- Mais pour le chant, c'est vrai qu'il y a une mélodie de base, mais Steph en parlera mieux que moi.
C'est juste une question pour savoir si François écrivait le texte avec la mélodie vocale.
S- Je cherche une mélodie, je compose et je propose tu vois, je n'impose pas ce qu'il faut faire ou pas.

C'est la mélodie vocale qui arrive avant ou le texte ?
S- Non jamais.
F- Le texte il est déjà assez, comment dire, rythmique.
S- On fait rarement les textes avant la zic en fait.
F- Le riff avant tout.
S- On fait une collaboration depuis tellement longtemps qu'il y a des automatismes.

François écrit pour ta voix?
F- On est en phase.
S- On se pose même plus la question comment on doit faire ou pas, on sait quoi.
Moi je ne chanterais jamais quelque chose que j'aime pas ou que je ne ressente pas.

J'aurais pensais que tu (François) composer le texte avec la phrase mélodique ?
F- J'ai une approche pas tout à fait comme ça.
S- C'est déjà arrivé, mais ce n'est pas…
F- C'est plus un travail rythmique, choisir les mots aussi, la recherche de la sonorité,
du mot qui va sonner, savoir où le placer.
S- Dans le sens où le chant n'est pas super mélodique et que ce n'est pas ça qui va donner la mélodie du morceau en général. On essai d'abord de structurer des titres.
H- Ce que l'on aime aussi avant que le chant soit mi c'est que le morceau je veux pas dire, se suffise à lui-même, mais qu'il soit assez riche déjà, qu'il soit assez complet, qu'il y est une base instrumentale forte. Il faut vraiment que ce soit un tout avec le chant. Il faut que la musique se suffise en faite et que le chant soit l'élément qui rajoute, enfin je crois.
F- En fait qui compète.
H- voilà.
F- Il se met en place de toute façon au fur à mesure du processus. Mais à la base je dirais que c'est le riff de guitare qu'on place et qu'on fait ressortir.
H- On est des hardosses, il ne faut pas l'oublier, et on le revendique.

Sur ce nouvel album toujours, vous nous avez habitué aux femmes nues, vous avez un rapport particulier avec les serpents ?
H- Bien non, on ne dort pas avec des serpents, on ne couche pas avec des serpents (rires). Les serpents sont en rapport avec la pochette, le dieu, on a eu l'idée d'approfondir cela avec les photos.

Justement par rapport à l'album et tout ce concept là, on a l'impression vis-à-vis des textes qu'il y a de la rancœur vis-à-vis des gens, du monde qui détruit la planète ?
F- Il est plus engagé que d'habitude. Enfin on cherche pas ça, on ne va pas militer ou quoi.
S- On est concerné par ça, c'est un thème dont on parle entre nous.
F- C'est inspiré de ce qui ce passe dans le monde en ce moment, en particulier des conflits et du massacre écologique qui est en train de ce produire et qui continu de pire en pire.

Et " Bow Down ", c'est inspiré de la situation américaine ?
F- Ouai ouai … (Rires) Je pourrais l'approfondir, mais c'est aussi à toi de l'interpréter, dedans il y a aussi Big Brother, tu peux aussi mettre ça de côté Taliban, si tu veux, ou du côté Bush, là où il y a de l'oppression, une dictature, là où on embrigade les gens. C'est surtout sur ça, l'embrigadement, de la façon dont on va faire des moutons pour allez ce foutre sur la gueule pour 10 personnes. Mais tu peux lire comme ça.
S- On reparlera peut-être de culs l'an prochain. On ne se force pas, on a encore des choses à dire là-dessus.
H- Le sujet est vaste.
F- Inépuisable. Le cul, la terre c'est un petit peu existentialiste, pour conclure.
S- En fait, on reste sur un thème qui nous est propre aussi, on a toujours parlé de l'homme, de sa perversion, de ses travers, des choses qui l'entoure, de la vie tout simplement.

Actuellement on vous rapproche a de groupes comme Gojira ou Scarve, votre avis ?
F- Un grand honneur.
H- C'est des bons groupes. Que l'on nous rapproche nous associes, peut importe,
ça fait plaisir.
S- C'est la même scène de tout façon.
H- Je pense que ça leur fait autant plaisir à eux. C'est des bons groupes.
F- La preuve qu'en France il y a de la qualité.

Un renouveau de la scène métal ?
S- Il y a toujours eut cette scène, mais il y a eut quatre ans de néo-métal et tout le monde pensait que le métal c'était juste ça, et à côté de ça il y a toujours eut une scène qui a existée qui été moins sous les feux de la rampe. C'est un cycle qui se reproduit à chaque fois.

Est-ce la mort du Néo ?
F-
On ne va pas redire la même chose. Les bons groupes de néo ou quoi, à partir du moment ou il travail bien et qu'il font de la bonne musique ils vont pas mourir.
S- Mais les groupes de Néo on une approche super commerciale ça ne deviendra plus des groupes de métal, ils deviendront des groupes de rock ou de pop parce qu'ils voudront vendre des skuds et parce que c'est leur objectif. On ne les blâme pas, vouloir gagner de l'argent en faisant de la musique ce n'est pas honteux. Mais nous on n'a pas choisit ça, depuis le début on n'a pas choisit de faire quelque chose de commercial.
F- on veut vendre aussi des disques. Mais l'approche n'est pas du tout la même, en variété, c'est beaucoup plus calibré pour essayer de toucher un maximum de gens.
S- Tant que l'on ne chante pas en français, on n'a aucune chance de passer sur une radio ou se genre de chose.
F- Et nous on ne chante pas en français.

Et le fait que des jeunes répondent présents pour des groupes de métal, c'est un changement d'états d'esprits, vous le voyez comment ? Sachant que la scène Lilloise
a toujours été plus métal que les autres.

F- C'est l'influence de la Belgique et des pays du Nord.
H- Moi je ne suis pas persuadé qu'il y ai eu un break, qu'il y ai eu un trou noir dans le métal, C'est vrai que quand on regarde un groupe comme Gojira qui tourne beaucoup en ce moment, ça fait qu'en même des années qu'ils existent, ça fait plus de huit ans.
S- En France, on a vraiment tendance a tout oblitérer du moment qu'il y a une nouvelle mode. Tu as une nouvelle mode, tu as tous les mecs qui viennent s'engouffrer dedans et on a l'impression qu'il y a que ça qui existe. Et on oublie tout ce qu'il y a à côté, et ça a toujours été comme ça.
H- C'est Franco-Français.
S- On est vraiment trop réceptif aux trucs hypes, et ça a toujours été comme ça. Il y a toujours eut une scène parallèle qui a existé, qui a survécue pendant les années où c'était dur, et qui revient à chaque fois parce qu'elle est là. Tout le monde a voulu faire du néo car à un moment c'était la seule façon pour pouvoir exister au niveau métal, mais il va rester quoi après, peut-être quatre, cinq groupes, parce que ce sera le choix des majors. Les majors vont demander qu'ils soient plus commerciaux.

Ou plus brutaux !!
S- Pas en France.

Oui pas en France, mais on a l'impression que maintenant il faut soit faire du Rock,
soit faire du Hardcore ou du Grind, il n'y a plus de juste milieux ?

H- Moi je trouve qu'un groupe de Pop comme Muse par exemple est beaucoup plus brutal que tous ces groupes de néo français ou autre.

C'est le côté émo, malsain de Muse ?
H- Ca a un côté ultra brutal, je suis assez scotché car j'ai découvert ça il n'y a pas longtemps.
S- On ne crache pas sur les autres styles, c'est vrai que ce n'est pas ce que l'on affectionne le plus comme style, ils ont le droit d'exister, il font leur musique c'est cool, ça marche.
F- Il y a eut Korn… mais si tu regardes, Slayer a toujours était là, et ils seront toujours là, ils n'ont jamais vendu autant de disque maintenant que depuis autant d'années.
H- Oui, ils vendent plus de disques maintenant qu'il y a longtemps, ils ont toujours continué leur petit bonhomme de chemin, tu vois ça grossit, ça grossit et c'est un groupe dont on parlera encore dans 20 ans, mais Korn peut-être aussi et pleins d'autres.
S- Ce qui serait bien c'est de ne pas assimiler certains groupes à la mouvance métal parce que on met un peu trop de chose là dedans. A partir du moment que tu as une guitare saturée, tu es métal, mais bon il a des groupes qui ont une guitare saturé et qui ne sont pas métal.

C'est purement Français aussi, on n'a pas une culture rock de base.
H- Non mais ta culture rock, tu te l'as fait ou pas, tu vas au devant des choses.
Si tu écoutes que la radio chez toi, tu vas être encré dans tout ce qui passe. Alors que
si tu vas dans les bourses acheter des disques et tu discutes et tout… Tu choisis entre guillemet " ton créneau ", enfin je ne sais même pas si tu choisis, il s'impose à toi
Pour ma part ça fait plus de 20 ans que j'écoute du hard rock.

Il est vrai qu'il y a une approche des modes qui a cassé cette démarche là.
S- On a pas une culture rock en France, quand tu mets la radio, t'entends pas du métal.
En Belgique tu mets la radio tu as du Mötörhead.
H- Mais à 15 heure, dans une émission de grand public. Dans un petit pays comme ça, juste à côté du notre.

Lors de la dernière interview vous aviez parlé de rééditer les précédents albums, où cela en est-il ?
S- On est en train de récupérer toutes les autorisations, et ça devrait ce faire très rapidement. En tout cas on a récupéré tous nos droits et c'est une bonne chose.

Et concernant un potentiel DVD ?
H- L'année prochaine, là on prend un max d'images. On va essayer d'apporter un truc conséquent. On va emmagasiner et après c'est des heures de boulot pour tout épurer.
F- On prend le temps pour faire un truc bien pour l'Automne.

En juin vous allez participer au FuryFest au Mans, avec des groupes comme Soulfly, Chimaira, Et, Hatebreed, Après, Testament, Slipknot… qu'est ce que cela vous fait ?
H- C'est une super affiche. C'est bien que la France soit capable maintenant. C'est un peu comme les Monsters Of Rock, je ne sais pas si c'est comparable car le site est moins gros en tout cas c'est bien qu'il y est des gars comme ça qui montent des supers festivals comme ça. C'est mortel.
S- C'est bien, c'est une petite asso, c'est pas le machin avec les supers moyens, il c'est pas planté donc l'année prochaine il le refera. Mais pendant des années il y a des festivals qui ont disparu car c'était des assos et voilà, ça ce plantait, et on ne voulait pas venir car c'était pas assez beau.

Une petit question pour conclure, parce qu'il parait qu'il faut qu'on vous libère.
Donc une question que l'on pose à tous les groupes en tournée : Qu'est ce que vous écoutez dans le tour bus ?

F- Des dvds
H- Oui on regarde des films, car on a écouté beaucoup de musique avant et maintenant on a la joie d'avoir un lecteur dans le bus, on regarde quelques concerts de temps en temps.
S- On a écouté Clawfinger.
H- On a super kiffé le concert samedi et ça nous a donné envie dans écouter et puis qu'est ce qu'on a écouté…
S- The Darkness (rires)
H- Et puis on regarde des films, comme ça, ça passe plus vite !!

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