Walls Of Jericho Interview
Cette interview a été réalisé au Mans le 24 juin 2005.
Laureline et Manu ont rencontré Candace (La chanteuse).
Que peux-tu nous dire sur cette tournée européenne?
Humm... Nous avons commencé il y a 2 semaines environ et nous avons encore 4 semaines de tournée. Ca ressemble à une tournée en tête d'affiche, personne n'ouvre pour nous et nous n'ouvrons pour personne. On joue avec des groupes locaux et lors de festivals comme le Fury Fest, et d'autres. Nous passons du bon temps et ça se passe plutôt bien.

C'est la seconde fois que vous jouez au Fury, pas de différence avec la fois précédente?
Pas pour l'instant mais nous n'avons pas encore joué mais on a un meilleur ordre de passage, c'est mieux que la dernière fois... voilà ! (Rires) Je suis persuadé que ça sera pareil, c'était incroyable l'année dernière.

Comment es-tu arrivé au hardcore?
Et bien j'écoutais du punk rock et du ska quand j'étais plus jeune, mais aussi du grind grâce à des potes et ils m'ont emmené dans un concert hardcore, c'est comme cela que j'y suis arrivé. Simplement des personnes ressemblant aux Misfits et à Outcasts qui s'unissent et qui deviennent plus fortes ensemble.

Quels groupes t'ont donné l'envie de jouer?
Mmm Je dois dire ce premier groupe hardcore que j'ai vu en live dont j'ai également acheté le disque, c'était Earth Mover, un groupe local de Detroit qui jouait tous les 15 jours. Ils étaient assez connus là-bas. Ils ont inspiré beaucoup de gens, tout le monde se connaissait et les concerts étaient plutôt funs. C'est un groupe qui m'a fait aimer le milieu hardcore.

Comment avez-vous choisi Dustin ?
Dustin est incroyable et s'est un très bon batteur, on se connaît depuis qu'on a 17 ans, c'est un bon batteur et quelqu'un de bien. Il était dans un autre groupe, Premonitions of War, il en est parti et nous nous sommes séparé d'Alexis. Lui cherchait donc un groupe et nous un batteur, ça a donc fonctionné.

Ce fut difficile pour le groupe lorsque Alexis a quitté le groupe?
On en parle pas, c'était d'un comme un accord, c'est tout.

Que peux-tu nous dire à propos des paroles de "A Day and a thousand years"?
Et bien "Why father" est dans la même veine, on la refait aussi. Elle est sur l'EP mais aussi sur "The Bound Feed The Gagged". Nous continuons à jouer ces deux chansons aujourd'hui. Nous savons que les gens écoutant notre nouvel album ne connaissent rien de plus vieux. Avec l'EP, on commençait à peine à vendre, on a donc remis ces chansons sur l'album parceque nous voulons continuer à les jouer.

Tu as écrit des textes quand tu avais 20 ans. Si tu avais à les réécrire aujourd'hui, penses-tu qu'ils seraient composés des mêmes idées et parleraient des mêmes sujets ?
Non pas du tout. Pour "The Bound Feed The Gagged", je les ai écrites quand j'avais 18 ans, quand j'étais à l'Université. Je n'avais rien écrit avant la sortie de 'All hail the dead', c'était un gros vide sur 5 ans. J'ai donc écrit des choses complètement différentes mais j'ai écrit de la même manière à savoir avec un style poétique. 'All hail the dead' était direct, à propos de la vie en général, sur les merdes de la vie, rien n'est caché... mais maintenant je suis en parfait accord avec moi-même sur ce que je fais.

Vous avez commencé à écrire pour le prochain album ?
Ouais, on était à la maison pour un mois avant cette tournée, on a écrit des chansons pour le nouvel album. On continuera dans 4 semaines, on fera une tournée et on essaiera de le sortir très bientôt.

Que penses-tu de la nouvelle génération de groupe hardcore?
Je pense pas qu'elle soit mauvaise. Ce qui se passe en ce moment est très intéressant. Les groupes qui mérite d'être reconnu le sont, c'est une chose très positive.

Et que penses-tu de la scène straightedge ?
Pour moi il n'y a pas de différence mais bon heureusement qu'il y en a quand même entre les straightedges et les non- straightedges, mais dans cette scène ils ont leur place à part entière. C'est un mouvement très puissant et positif, et c'est incroyable que les straightedge laisse le monde savoir qu'ils le sont. C'est une très belle chose, c'est plus un complément de la scène, qu'une différence. Je ne suis pas straightedge, certains dans le groupe le sont, Mike, Aaron et Chris, je les respect comme il me respect moi.

Il y a de plus en plus de femme dans la scène hardcore... que penses-tu de cela?
Je ne vois aucunes raisons qui feraient qu'elles n'auraient pas leur place dans la scène hardcore, le fait qu'il y en ait de plus en plus a du sens. Ce n'est pas une scène dominée par les mecs, le hardcore, s'est ouvrir ses yeux sur ce qui se passe autour de soi et de tout accepter, de tout prendre en réalisant que des changements s'opèrent. Les femmes qui sont donc de plus en plus nombreuses est quelque chose d'incroyable, c'est quelque chose qu'il y aurait toujours dû y avoir, cela n'aurait jamais dû arriver que maintenant. Mais c'est le cas, et je pense que c'est très bien.

Comment as-tu rencontré Sarah Russet (To See You Broken)?
C'était il y a longtemps lorsque nous avons joué à Seattle. Je l'ai rencontré et quelques autres nanas comme Carrie et tout le monde de là-bas, probablement en 1999. On les connaissait et ils voulaient monter un groupe.

Pourquoi avoir voulu collaborer avec elle sur la chanson "Through The Eyes Of A Dreamer" ?
Cette chanson parle principalement d'essayé de changé les choses par tes propres moyens. Actuellement il y a 5, non...1,2,3,4 filles sur la chanson, et 5 avec moi. Ma meilleure amie Stephanie, mes bonnes cops Katie et Danielle, Sarah et moi. Cela n'a rien a voir avec elle, c'est plus un truc sur le fait d'être positif, les filles qui ont eu un rôle important dans ma vie, c'est tout simplement à propos d'amies.

C'était comment de grandir à Detroit?
J'ai beaucoup bougé donc je n'ai pas vraiment grandit à Detroit. J'ai été en Alaska où j'ai vécu 5 ans, je suis ensuite allé à Berkley, puis à Royal Oak, Farringdon, j'ai vecu de partout.

Comment est la scène hardcore à Detroit?
Elle est très bien et se porte vraiment bien maintenant, il y a de très bons groupes locaux comme Let It Die, Tyrant,....rien d'autres ne me vient à l'esprit...si, Hate Incorporated. Quelques groupes font des trucs assez incroyables. Il y a un très bon mélange des scènes, il y a du hardcore, du punk, du rock. Detroit a toujours été bien pour la musique.

Il y a une question que tu aimerai que l'on te pose?
Hmmm, voyons voir.... Je n'en ai aucune idée. (Rires)

Y'a t'il une question que tu ne voudrai pas que l'on te pose?
Oh oui..arrêtez de me demander comment s'est d'être une fille dans la scène hardcore, je suis une fille tous les jours et j'aime être une fille. Les gens me posent toujours cette question et essaye de me faire passer pour une tough girl parceque la hardcore est dur et violent bla bla bla. Ca n'a rien à voir avec le fait d'être tough mais simplement sur le fait de qui tu es et ce qui te rend à l'aise. Je veux dire par là qu'on a tous sa propre signification de " tough ". Je ne veux pas l'être constement, je suis une fille, je porte du rose, du rouge à lèvre... je suis moi-même.

Questionnaire de Pivot

Quel est ton mot préféré ?
Probablement "fuck"... soyons honnète. (Rires)
Quel mot détestes-tu ?
Bleu. Je déteste ce mot mais aussi la couleur, je déteste les deux... bizarre je sais.
Qu'est ce qui te rend créatif ?
La passion, être passionné, excité par quelque chose.
Qu'est ce qui te rend spirituel ?
Rien de spirituel ne me fait avancer. Actuellement quelque chose fixé dans ma tête et qui m'excite. N'importe quoi... quelque chose de beau, un joli son. Beaucoup de chose me font avancer.
Qu'est ce qui te rend émotif ?
L'affection, les gens respectueux et tendre avec les autres. Les gens qui mettent d'autres personnes à l'aise. J'aime les gens direct, vrai qui sont gentils et respectueux avec tout le monde.
Qu'est ce qui t'énerve ? Le machisme et les gens étroit d'esprit.
Ton injure préférée ? (Rires) Bon je vais changer, ça va être " Fuck ", mon mot préféré sera donc " Babypop ".
Le bruit ou le son que tu aimes ?
Actuellement j'aime écouter un vieux chanteur de blues.
Le bruit ou le son que tu détestes ? Waaaaaa. (Rires)
Quel est ton lieu préféré sur terre? J'en ai un, mon divan est l'un de mes endroits préférés. (Rires)
Le lieu que tu détestes ? Les squats. Je hais les squats, je hais les lits sales, devoir dormir dans un squats est l'endroit que je déteste le plus.
Quelle personne t'a le plus influencé dans vos vies ? Je dirai ma famille même si c'est à la fois positif et négatif. Ouais ma famille m'a influencé et a fait ce que je suis aujourd'hui.
Enfant, qui était ton héros ? "Rainbow Bright" (Héroïne de dessin animé américain). Je n'ai jamais vraiment voulu avoir de héros. J'en ai jamais eu car nous n'étions pas comparables.
Quelle profession aurais-tu voulu faire ? Je voudrai travailler dans le social, il y a beaucoup de chose que je souhaiterai creuser. Si quelque chose me plaît, je le fais. L'autre jour j'ai vu une course de voiture sur un circuit en forme de " 8 " et je me suis dit que je devais absolument essayer ça.
Quelle profession n'aurais-tu pas voulu faire ?
Les fast food et tout ce qui est travaille de serveuse. Je déteste vraiment ça.
Si Dieu existe que voudrais-tu qu'il te dise à ton arrivé au paradis ?
"Rock n' roll hoochycoo..."
Ton dernier mot?
Je vais bouffer ta cervelle.


Interviews Tattoo

Interview Laureline & Manu
Traduction Manu





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