Que
peux-tu nous dire sur cette tournée européenne?
Humm... Nous avons commencé il y a 2 semaines environ et nous avons
encore 4 semaines de tournée. Ca ressemble à une tournée
en tête d'affiche, personne n'ouvre pour nous et nous n'ouvrons
pour personne. On joue avec des groupes locaux et lors de festivals comme
le Fury Fest, et d'autres. Nous passons du bon temps et ça se passe
plutôt bien.
C'est
la seconde fois que vous jouez au Fury, pas de différence avec
la fois précédente?
Pas pour l'instant mais nous n'avons pas encore joué mais on
a un meilleur ordre de passage, c'est mieux que la dernière fois...
voilà ! (Rires) Je suis persuadé que ça
sera pareil, c'était incroyable l'année dernière.
Comment
es-tu arrivé au hardcore?
Et bien j'écoutais du punk rock et du ska quand j'étais
plus jeune, mais aussi du grind grâce à des potes et ils
m'ont emmené dans un concert hardcore, c'est comme cela que j'y
suis arrivé. Simplement des personnes ressemblant aux Misfits
et à Outcasts qui s'unissent et qui deviennent plus fortes ensemble.
Quels
groupes t'ont donné l'envie de jouer?
Mmm Je dois dire ce premier groupe hardcore que j'ai vu en live dont
j'ai également acheté le disque, c'était Earth
Mover, un groupe local de Detroit qui jouait tous les 15 jours. Ils
étaient assez connus là-bas. Ils ont inspiré beaucoup
de gens, tout le monde se connaissait et les concerts étaient
plutôt funs. C'est un groupe qui m'a fait aimer le milieu hardcore.
Comment
avez-vous choisi Dustin ?
Dustin est incroyable et s'est un très bon batteur, on se connaît
depuis qu'on a 17 ans, c'est un bon batteur et quelqu'un de bien. Il
était dans un autre groupe, Premonitions of War, il en est parti
et nous nous sommes séparé d'Alexis. Lui cherchait donc
un groupe et nous un batteur, ça a donc fonctionné.
Ce
fut difficile pour le groupe lorsque Alexis a quitté le groupe?
On en parle pas, c'était d'un comme un accord, c'est tout.
Que
peux-tu nous dire à propos des paroles de "A Day and a thousand
years"?
Et bien "Why father" est dans la même veine, on la refait
aussi. Elle est sur l'EP mais aussi sur "The Bound Feed The Gagged".
Nous continuons à jouer ces deux chansons aujourd'hui. Nous savons
que les gens écoutant notre nouvel album ne connaissent rien
de plus vieux. Avec l'EP, on commençait à peine à
vendre, on a donc remis ces chansons sur l'album parceque nous voulons
continuer à les jouer.
Tu
as écrit des textes quand tu avais 20 ans. Si tu avais à
les réécrire aujourd'hui, penses-tu qu'ils seraient composés
des mêmes idées et parleraient des mêmes sujets ?
Non pas du tout. Pour "The Bound Feed The Gagged", je les
ai écrites quand j'avais 18 ans, quand j'étais à
l'Université. Je n'avais rien écrit avant la sortie de
'All hail the dead', c'était un gros vide sur 5 ans. J'ai donc
écrit des choses complètement différentes mais
j'ai écrit de la même manière à savoir avec
un style poétique. 'All hail the dead' était direct, à
propos de la vie en général, sur les merdes de la vie,
rien n'est caché... mais maintenant je suis en parfait accord
avec moi-même sur ce que je fais.
Vous
avez commencé à écrire pour le prochain album ?
Ouais, on était à la maison pour un mois avant cette tournée,
on a écrit des chansons pour le nouvel album. On continuera dans
4 semaines, on fera une tournée et on essaiera de le sortir très
bientôt.
Que
penses-tu de la nouvelle génération de groupe hardcore?
Je pense pas qu'elle soit mauvaise. Ce qui se passe en ce moment est
très intéressant. Les groupes qui mérite d'être
reconnu le sont, c'est une chose très positive.
Et
que penses-tu de la scène straightedge ?
Pour moi il n'y a pas de différence mais bon heureusement qu'il
y en a quand même entre les straightedges et les non- straightedges,
mais dans cette scène ils ont leur place à part entière.
C'est un mouvement très puissant et positif, et c'est incroyable
que les straightedge laisse le monde savoir qu'ils le sont. C'est une
très belle chose, c'est plus un complément de la scène,
qu'une différence. Je ne suis pas straightedge, certains dans
le groupe le sont, Mike, Aaron et Chris, je les respect comme il me
respect moi.
Il
y a de plus en plus de femme dans la scène hardcore... que penses-tu
de cela?
Je ne vois aucunes raisons qui feraient qu'elles n'auraient pas leur
place dans la scène hardcore, le fait qu'il y en ait de plus
en plus a du sens. Ce n'est pas une scène dominée par
les mecs, le hardcore, s'est ouvrir ses yeux sur ce qui se passe autour
de soi et de tout accepter, de tout prendre en réalisant que
des changements s'opèrent. Les femmes qui sont donc de plus en
plus nombreuses est quelque chose d'incroyable, c'est quelque chose
qu'il y aurait toujours dû y avoir, cela n'aurait jamais dû
arriver que maintenant. Mais c'est le cas, et je pense que c'est très
bien.
Comment
as-tu rencontré Sarah Russet (To See You Broken)?
C'était il y a longtemps lorsque nous avons joué à
Seattle. Je l'ai rencontré et quelques autres nanas comme Carrie
et tout le monde de là-bas, probablement en 1999. On les connaissait
et ils voulaient monter un groupe.
Pourquoi
avoir voulu collaborer avec elle sur la chanson "Through The Eyes
Of A Dreamer" ?
Cette chanson parle principalement d'essayé de changé
les choses par tes propres moyens. Actuellement il y a 5, non...1,2,3,4
filles sur la chanson, et 5 avec moi. Ma meilleure amie Stephanie, mes
bonnes cops Katie et Danielle, Sarah et moi. Cela n'a rien a voir avec
elle, c'est plus un truc sur le fait d'être positif, les filles
qui ont eu un rôle important dans ma vie, c'est tout simplement
à propos d'amies.
C'était
comment de grandir à Detroit?
J'ai beaucoup bougé donc je n'ai pas vraiment grandit à
Detroit. J'ai été en Alaska où j'ai vécu
5 ans, je suis ensuite allé à Berkley, puis à Royal
Oak, Farringdon, j'ai vecu de partout.
Comment
est la scène hardcore à Detroit?
Elle est très bien et se porte vraiment bien maintenant, il y
a de très bons groupes locaux comme Let It Die, Tyrant,....rien
d'autres ne me vient à l'esprit...si, Hate Incorporated. Quelques
groupes font des trucs assez incroyables. Il y a un très bon
mélange des scènes, il y a du hardcore, du punk, du rock.
Detroit a toujours été bien pour la musique.
Il
y a une question que tu aimerai que l'on te pose?
Hmmm, voyons voir.... Je n'en ai aucune idée. (Rires)
Y'a
t'il une question que tu ne voudrai pas que l'on te pose?
Oh oui..arrêtez de me demander comment s'est d'être une
fille dans la scène hardcore, je suis une fille tous les jours
et j'aime être une fille. Les gens me posent toujours cette question
et essaye de me faire passer pour une tough girl parceque la hardcore
est dur et violent bla bla bla. Ca n'a rien à voir avec le fait
d'être tough mais simplement sur le fait de qui tu es et ce qui
te rend à l'aise. Je veux dire par là qu'on a tous sa
propre signification de " tough ". Je ne veux pas l'être
constement, je suis une fille, je porte du rose, du rouge à lèvre...
je suis moi-même.
Questionnaire
de Pivot
Quel
est ton mot préféré ?
Probablement "fuck"... soyons honnète. (Rires)
Quel
mot détestes-tu ?
Bleu. Je déteste ce mot mais aussi la couleur, je déteste
les deux... bizarre je sais.
Qu'est
ce qui te rend créatif ?
La passion, être passionné, excité par quelque chose.
Qu'est
ce qui te rend spirituel ?
Rien de spirituel ne me fait avancer. Actuellement quelque chose fixé
dans ma tête et qui m'excite. N'importe quoi... quelque chose
de beau, un joli son. Beaucoup de chose me font avancer.
Qu'est
ce qui te rend émotif ?
L'affection, les gens respectueux et tendre avec les autres. Les gens
qui mettent d'autres personnes à l'aise. J'aime les gens direct,
vrai qui sont gentils et respectueux avec tout le monde.
Qu'est
ce qui t'énerve ?
Le machisme et les gens étroit d'esprit.
Ton
injure préférée ?
(Rires) Bon je vais changer, ça va être " Fuck
", mon mot préféré sera donc " Babypop
".
Le
bruit ou le son que tu aimes ?
Actuellement j'aime écouter un vieux chanteur de blues.
Le
bruit ou le son que tu détestes ? Waaaaaa.
(Rires)
Quel est ton lieu préféré
sur terre? J'en ai un, mon divan est l'un de mes endroits préférés.
(Rires)
Le
lieu que tu détestes ?
Les squats. Je hais les squats, je hais les lits sales, devoir dormir
dans un squats est l'endroit que je déteste le plus.
Quelle
personne t'a le plus influencé dans vos vies ?
Je dirai ma famille même si c'est à la fois positif et
négatif. Ouais ma famille m'a influencé et a fait ce que
je suis aujourd'hui.
Enfant,
qui était ton héros ?
"Rainbow Bright" (Héroïne de dessin animé
américain). Je n'ai jamais vraiment voulu avoir de héros.
J'en ai jamais eu car nous n'étions pas comparables.
Quelle
profession aurais-tu voulu faire ?
Je voudrai travailler dans le social, il y a beaucoup de chose que je
souhaiterai creuser. Si quelque chose me plaît, je le fais. L'autre
jour j'ai vu une course de voiture sur un circuit en forme de "
8 " et je me suis dit que je devais absolument essayer ça.
Quelle
profession n'aurais-tu pas voulu faire ?
Les fast food et tout ce qui est travaille de serveuse. Je déteste
vraiment ça.
Si
Dieu existe que voudrais-tu qu'il te dise à ton arrivé
au paradis ?
"Rock n' roll hoochycoo..."
Ton
dernier mot?
Je vais bouffer ta cervelle.
Interviews
Tattoo
Interview Laureline & Manu
Traduction Manu
|